Aller au contenu principal

Cooperl se sépare de deux sites de salaisons cuites

Le spécialiste breton du porc, durement touché par l’inflation, annonce une restructuration de son pôle charcuterie cuite. Deux sites sont menacés.

site Cooperl de Goussainville
Le site Cooperl de Goussainville devra être reconverti d'ici 2025
© Google maps

La Cooperl annonce, par voie de communiqué, devoir engager un plan de restructuration de son pôle salaisons cuites. « Comme le reste des opérateurs de la charcuterie, nous faisons face à de nombreuses difficultés, le prix du porc, de l’énergie, les salaires, de fortes inflations que l’on n’a pas pu entièrement répercuter. La Cooperl doit optimiser les performances de chacun de ses sites de charcuteries cuites », explique Mathieu Pecqueur, responsable des relations externes de la coopérative bretonne. La Cooperl explique avoir mené « un travail approfondi tout l’été » à la suite des discussions engagées au printemps. « La consommation de charcuteries et de salaisons est en relative stagnation, voire en baisse », écrit le groupe, qui précise « Le secteur est depuis longtemps surcapacitaire ».

Un site en île de France, un dans le Finistère

Au terme de la réflexion, deux sites du groupe doivent être reconvertis. Le premier est situé à Goussainville, dans le Val d’Oise, où une centaine d’employés fabriquent notamment les jambons Paul Prédault. Le second, la Lampaulaise de Salaisons est située dans le Finistère à Ergué-Gabéric, où elle emploie aussi une centaine de personnes. « Nous nous donnes le temps de la réflexion, avec l’ensemble des partenaires sociaux, pour accompagner les salariés », explique Mathieu Pecqueur qui précise qu’une solution, reconversion, reclassement, devra être trouvée « d’ici mi-2025 ».

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio