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Robert Bas facilite le nettoyage en place

Le constructeur de stations de nettoyage en place, Robert Bas, propose aux industries agroalimentaires d’investir peu, de gagner du temps et d’optimiser leur nettoyage.

Le montage des cuves se fait intégralement dans les ateliers Robert Bas dans l’Ain.
© Robert Bas

Hygiène

Monter des stations de nettoyage sur la base d’un plan standard plutôt que sur mesure ; tel est le fonctionnement adopté par les ateliers Robert Bas, situés dans l’Ain, afin de fournir en production alimentaire ou cosmétique un équipement rapidement disponible et peu onéreux. Une première station de ce type est en démonstration sur place et dans une vidéo produite pour le CFIA de Rennes. C’est un modèle compact (11 m2 d’emprise au sol) comportant quatre compartiments de 2 000 litres et une ligne d’envoi (adaptée à des tuyauteries d’un diamètre de 1 à 3 pouces). Il affiche un prix de 110 000 euros hors options, une offre de 25 % en dessous du marché, estime le constructeur.

Options tarifées

Bruno Maingret, président de Robert Bas et pilote de ce projet nommé Neptune, veut « montrer qu’il est préférable d’avoir plusieurs stations, complémentaires et associées, plutôt qu’une grosse station centrale ». Il entend aussi équiper des fermes ou des entreprises artisanales voulant évoluer vers une production plus industrielle. Le modèle présenté aujourd’hui permet de nettoyer plus de 1 ou 2 circuits de production par extension. On l’adapte et le fait évoluer par des options tarifées, sur catalogue. Une première entreprise – laitière, nous précise-t-on – est venue voir le modèle et l’a commandé. Un industriel du fromage a commandé une station de quatre compartiments de 5 000 litres, un modèle en cours de standardisation. La responsable du marketing observe des demandes venant d’industriels du lait, de l’alimentation pour animaux de compagnie, des fabricants de moutarde ou de compote…

Plusieurs stations plutôt qu’une grosse station centrale

Le modèle standard nettoie selon le protocole de qualification Tact (température, action chimique, action mécanique, temps de contact) à travers divers cycles paramétrés (en matière de température, de débit, de concentration et de temps de contact). Il optimise automatiquement la gestion énergétique et les coûts d’exploitation.

Cinq jours d’installation

Un de ses atouts est d’être disponible en 12 semaines, tests compris. Le châssis autoporteur facilite la manutention et le positionnement. Si les raccordements hydrauliques et électriques sont préparés assez tôt, cinq jours suffisent à installer et mettre en route la station, argumente le constructeur, ce qui est facilité par la connexion de type plug and play. La station fonctionne selon trois modes : automatique selon un paramétrage, manuel (accessible uniquement par mot de passe) ou à marche forcée. Sur option, afin de fournir des preuves de bon déroulement du cycle NEP, celui-ci peut être enregistré sur clé USB. À l’intention des responsables du système d’information, Robert Bas informe que la station est compatible avec « les logiciels les plus exigeants de gestion et d’analyse des cycles », en particulier CIP Anywhere développé par IAA Services.

La société Robert Bas a deux bureaux d’études dans la conception de procédés et d’équipements complets : dans l’Ain et le Nord. Elle fait en sorte de concevoir rapidement des équipements standard ou plus particuliers.

Les conseils de spécialistes des fluides

Robert Bas est constructeur d’équipements en inox et intégrateur de procédés dans l’agroalimentaire, la pharmacie et la cosmétique. Ses conseillers, compétents dans l’ingénierie des fluides, la tuyauterie et la chaudronnerie, peuvent évaluer chez l’industriel ses besoins en matière de nettoyage, de débit, de pression et de volume. Ils définissent alors avec lui le modèle de station Neptune et les options nécessaires. Ils peuvent aussi former à la maintenance de l’équipement, à l’utilisation et à l’optimisation des programmes de nettoyage.

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