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Nomination
Que va faire Ricard Riu à la direction de l’ensemble du pôle alimentaire d’Arterris

Jusqu’alors à la tête des activités de la transformation végétale et des produits élaborés d’Arterris, Ricard Riu accède à la responsabilité de l’ensemble du pôle agroalimentaire de la coopérative.

 

Ricard Riu dirige désormais l'ensemble des activités alimentaires d'Arterris.
© Frédéric Malignes

L’ensemble des activités de transformation de la coopérative Arterris – viandes, produits végétaux, plats cuisinés – sont désormais administrées par un seul responsable : Ricard Riu, précédemment responsable de la transformation végétale (essentiellement en farines) et des produits élaborés (dont la marque La Belle Chaurienne).  

Ricard Riu hérite donc de l’activité carnée, la plus grande partie du pôle agroalimentaire d’Arterris, engendrant près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en viandes bovines et ovines à travers ses filiales Ovimpex (dirigé par Mathieu Mahebeze) et APA (Alpes Provence Agneaux). Il succède à Patrice Retif, retraité, sur ce segment. D’après l’annonce d’Arterris, les viandes vont renforcer leur présence en grande distribution et restauration. Pour cela, la coopérative souhaite proposer dès janvier 2023 de l’agneau français à ces réseaux de distribution, comme elle le fait déjà pour le bœuf à travers sa marque premium Occitalia. Arterris va par ailleurs cultiver son réseau de fournisseurs étrangers de viandes d’exception.

Des plats pour la restauration

Sur le segment des produits élaborés, la diversification est en route. L’abattoir de Labruguière (Tarn), jusqu’alors spécialisé dans la conserverie de canard, a désormais une ligne dédiée au poulet label rouge ; en élargissant sa gamme de plats cuisinés, Arterris ambitionne de se renforcer d’ici à cinq ans en GMS sur les « plats cuisinés français supérieurs », selon le communiqué, exploiter le réseau de la RHF et confirmer sa position de numéro 2 du panier gourmand.

Enfin, Ricard Riu veillera aussi à la poursuite de la croissance des activités meunières dans l’industrie française et d’outre-Pyrénées, et un éventuel développement dans l’artisanat.

Des difficultés agricoles sont à gérer : le déficit de productions en palmipèdes gras et la baisse de rendement en céréales d’été d’environ 30% par rapport à la norme du territoire d’Arterris, dans le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen.

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