Porcelet : la relance de la production pèse lourdement
Porcelet : Le repli des cours reste de rigueur en France. Un mouvement saisonnier qui n'avait pas eu lieu l'an dernier, du fait de la dure crise traversée par les éleveurs qui les avait incité à diminuer leur troupeau. Depuis, le raffermissement des tarifs, la bonne tenue des cours des porcs charcutiers et de meilleures inséminations se traduisent par une hausse notable de l'offre. Or, dans le même temps, la demande marque le pas, les entrées en engraissement d'aujourd'hui correspondant à des sorties de porcs charcutiers courant de l'automne, période souvent synonyme de bas prix.
Découpe : Selon Agreste, la France a importé 282 603 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de porc au premier semestre, soit 1 % de plus qu'un an plus tôt. Bien qu'en hausse de 41,6 %, les achats aux pays tiers restent minimes (3 633 téc). L'Union européenne fournit de loin la majorité des volumes, avec 278 972 téc (+0,6 %). Plus de la moitié des tonnages provient d'Espagne (151 569 téc), qui accroît légèrement sa présence (+0,7 %). À la seconde place on retrouve l'Allemagne, qui a développé ses ventes de 3,1 % à plus de 47 600 téc. Italie et Belgique perdent à l'inverse des parts de marché, avec des envois en repli de 3,4 % à quasiment 27 000 téc et de 10,6 % à un peu plus de 22 000 téc respectivement.