Porc : un peu de baume au cœur des éleveurs européens
Porc : Les 7 centimes de hausse de la cotation allemande mercredi ont surpris une partie des opérateurs par son ampleur mais n’en ont pas moins confirmé le retour à la fluidité du commerce porcin outre-Rhin. De quoi encourager les principaux concurrents (Espagne, Belgique, Danemark, Pays-bas) à suivre le mouvement, mais de façon un peu moins précipitée, le déséquilibre offre/demande n’étant pas aussi criant dans les autres grands bassins de production.
L’Allemagne restera à surveiller de près ces prochaines semaines. Néanmoins, les offres sont annoncées un peu partout moins abondantes qu’en janvier et une reprise de la demande — intérieure mais aussi export — n’est pas à exclure. Des paramètres qui pourraient continuer de soutenir les prix.
À noter qu’en janvier, les variations de prix par rapport à 2017 ont été assez homogènes à travers l’Europe, relaie-t-on au Marché du porc breton (MPB), oscillant entre -12,41 % pour le Danemark et -14,08 % pour l’Allemagne et -15,71 % pour la France. Seule l’Italie a fait figure d’exception, ne perdant que 0,32 %, du fait notamment d’un manque d’offres en production d’appellation d’origine précise-t-on au MPB.
Porcelet : Le marché européen du porcelet se ressaisit. L’amélioration du commerce du porc, avec un retour à la fluidité des enlèvements et un rebond notable des tarifs, a été de nature à animer la demande en porcelets et soutenir les prix, d’autant plus que les disponibilités restaient mesurées voire limitées selon la catégorie et le pays considéré. Les cours ont notamment progressé ces derniers jours aux Pays-Bas, au Danemark, en Espagne et en Belgique.