Porc : un marché européen toujours peu évolutif
Porc : Aucun grand changement la semaine dernière sur le marché européen du porc charcutier. Aux mêmes causes, les mêmes effets ; disponibilités en élevage mesurées voire limitées selon le pays considéré, demande régulière sans plus en Europe mais toujours tonique au grand export, et des prix qui oscillent entre maintien, et hausse au gré des rapports de force entre acheteurs et vendeurs. L’Allemagne a joué la carte du statu quo, avec toutefois deux abattoirs qui n’ont pas appliqué la précédente hausse, selon le Marché du porc breton (MPB). Un maintien qui n’a pas affecté la fluidité et l’entrain des échanges en Belgique où la cotation a repris un centime. L’Espagne, bien que toujours soucieuse de rester attractive face à ses concurrents communautaires, a également redressé son prix moyen d’un centime.
À l’exception des déboires de Tönnies avec la Chine, les grands producteurs européens peuvent continuer de compter sur l’export pour soutenir leur commerce. La concurrence internationale demeure mesurée. Aux États-Unis, si les prix se tassent, ils n’en demeurent pas moins proches des niveaux européens. Selon Bruxelles, en semaine 10, le cours moyen atteignait 155,67 €/kg dans l’UE, 152,88 €/kg aux États-Unis, 149,58 €/kg et 145,35 €/kg au Brésil.
Porcelet : A l’image du marché du porc charcutier, le commerce européen des porcelets ne présente pas de nette évolution d’une semaine à l’autre, faute de changement dans les fondamentaux de marché. L’offre, toujours limitée, peine à couvrir une demande régulière bien qu’un peu plus prudente du fait des niveaux de prix toujours très élevés. Les cours demeurent stables à haussiers selon l’état membre considéré.