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Porc : marché peu évolutif, en amont comme en aval

© Claudine Gérard / Réussir

Porc : Le marché français gagne peu à peu en fluidité. Les fortes chaleurs de ces derniers jours aident d’ailleurs à limiter la prise de poids et freiner quelque peu les sorties. Reste que dans le même temps, les besoins des abattoirs se révèlent corrects sans plus pour la période, voire un peu plus soutenus avec l’arrivée imminente du début de mois. De quoi laisser le commerce hexagonal proche de l’équilibre, et autoriser le maintien du prix de base 56 TMP ce lundi à Plérin, malgré les 4 200 invendus de jeudi.

Porcelet : La détente des prix des porcelets reste d’actualité sans toutefois présenter d’accélération particulière dans l’instant. Les cours continuent d’osciller entre maintien et repli selon la catégorie et la région considérées. Une tendance qui devrait rester de mise à court terme avant de laisser place à une baisse plus franche comme souvent pendant l’été. De leur côté, les prix des porcelets indexés, publiés par l’Ifip, reprennent de l’altitude (+3 centimes la semaine dernière pour les 25 kg et +38 centimes pour les 7 kg), du fait d’un regain de fluidité des enlèvements en lien avec la mise à jour progressive des sorties de porcs charcutiers et le maintien du prix de base 56 TMP.

Découpe : Ambiance de fin de mois sur le marché français de la viande. Les ménages sont d’autant plus prudents dans leurs dépenses qu’ils économisent en prévision de leurs vacances d’été. Si l’activité est régulière à fluide dans les zones de villégiature, le calme s’installe dans les grandes agglomérations où certains détaillants anticipent leur prochaine fermeture annuelle. En outre, la météo — entre températures trop élevées la semaine dernière et le climat désormais plus mitigé — incite les acheteurs à la prudence. L’abattage découpe ajuste son offre pour maintenir au mieux ses tarifs. Quelques concessions sont relevées dans les produits d’hiver afin de contenir les stocks.

L.-A.L.

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