Porc : l’Europe est-elle entrée dans une spirale baissière ?
Porc : La mi-septembre a été synonyme d’effondrement des cours allemands après de nombreuses semaines de stabilité. En cause, le manque de tonus de la demande intérieure et l’absence de reprise des exportations, en particulier pays tiers, pour une production stable et tout à fait suffisante. A cela s’est ajoutée la volonté des abattoirs allemands de se replacer sur l’échiquier européen, face à des concurrents — espagnols et français surtout — plus attractifs ces dernières semaines. Sans surprise, cette chute s’est répercutée en Belgique et aux Pays-Bas. Le Danemark a pour sa part revu son prix d’acompte pour cette semaine en baisse d’un peu plus de 4 centimes.
Ce signal baissier a également encouragé l’Espagne à accélérer le rythme, pour les mêmes raisons qu’outre-Rhin ; offre large pour une demande intérieure plus mesurée et une concurrence accrue à l’export.
Selon les données de Bruxelles, alors que le prix moyen s’installait à 171,49 €/100 kg début septembre à travers l’Europe, il n’était que de 127,64 €/100 kg au Canada, de 122,52 €/100 kg aux États-Unis et de 123,92 €/100 kg au Brésil.
Porcelet : Les cours européens ont continué de se replier la semaine dernière dans le nord de l’UE. Bien qu’elle entame une décrue, la production reste large et suffit à couvrir des besoins corrects, sans plus. À noter le rebond confirmé des tarifs espagnols, notamment sur le marché de Lleida.