Cette semaine à Plérin, le cours du porc a continué d’augmenter. Il a pris 1 centime lundi et 3,7 centimes jeudi pour s’établir à 2,064 €/kg. Le contexte reste inchangé sur une semaine. L’offre est faible. Au cours des quatre premières semaines de l’année 2023, les abattages ont fléchi de 5 % par rapport à la même période 2022, selon le Marché du porc breton (MPB). La moyenne hebdomadaire des abattages s’élevait à 370 300 porcs en janvier 2023 tandis qu’elle était de 390 250 en janvier 2022. D’autre part, cette semaine, le poids moyen des porcs est inférieur de 1 kilo sur un an. À l’inverse, la demande française est présente.
Cette tendance s’est généralisée dans plusieurs pays du nord de l’Europe. La cotation du porc a bondi en semaine 4 en Allemagne (+ 8 centimes) ou encore aux Pays-Bas (+ 3 centimes). En revanche, le cours continue de s’effriter au Danemark (-0,2 centimes). Ce recul s’explique avant tout par le repli des exportations vers l’Asie du Sud-Est et en particulier la Chine. Une baisse de la demande qui n’est pas suffisamment compensée par la baisse de la production nationale (- 5,2 % entre avril 2022 et avril 2021). À l’intérieur des frontières danoises, la demande de porc s’érode. Le porc n’est pas compétitif sur le marché communautaire. « La concurrence est rude sur le marché de certaines pièces dont le jambon vers l’Italie », explique le MPB dans sa note hebdomadaire.