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Céréales
Peu d’évolution pour les cours du blé

Avec la levée partielle du shutdown aux États-Unis, l’USDA devrait diffuser un rapport sur l’offre et la demande début février. En l’absence d’information, les cours des céréales françaises montraient peu d’évolution la semaine passée.

Période du 22 au 29 janvier. En très légère progression sur la semaine, les cotations du blé tendre français peinent à trouver une direction claire en l’absence d’information provenant de l’administration américaine, bloquée depuis plusieurs semaines maintenant. L’annonce de Donald Trump d’un accord dégelant les activités de la fonction publique états-unienne devrait permettre au département de l’Agriculture états-unien (USDA) de diffuser son rapport mensuel sur l’offre et la demande le 8 février. Ce rapport, très attendu par les opérateurs du marché des grains, devrait donner une orientation plus claire du marché. Les conditions climatiques aux États-Unis attirent l’attention avec l’arrivée d’une vague de froid qui pourrait avoir un impact sur les cultures du nord du pays. En Europe, zone mer Noire comprise, les observateurs n’ont pas trop d’inquiétudes pour le moment.

Côté russe, le ministère de l’Agriculture a publié de nouvelles estimations. Les exportations de grains du pays atteindraient 42 millions de tonnes (Mt) dont 36 Mt (37 Mt précédemment) de blé, au titre de la campagne commerciale 2018-2019. Pour la prochaine récolte, le ministre russe a annoncé une production de grains comprise entre 108 et 110 Mt à comparer aux 112,8 Mt moissonnées en 2018. Les volumes de blé sont attendus à 67 Mt, un niveau jugé trop bas par la société de conseil Agritel pour qui cette estimation est « bien trop faible », en « total désaccord » avec ses analystes.

Plus globalement, le Conseil international des céréales (CIC) a, dans son rapport du 24 janvier, estimé la production de blé 2019-2020 en progression de 2 % à 751 Mt. La demande en alimentation humaine resterait le moteur de la consommation (+1 % par rapport à 2018-2019), celle de la nutrition animale affichant peu d’évolution. Les stocks mondiaux de blé seraient plus stables : un léger repli interviendrait chez les principaux pays exportateurs (-2 Mt), compensé par la Chine.

En maïs, les cours affichent un retrait par rapport à la semaine dernière. L’offre mondiale, et notamment en provenance d’Ukraine, pèse sur les cours français, peu compétitifs actuellement. Selon le CIC, la production mondiale s’afficherait à 1 076 Mt contre 1 073 Mt dans le précédent rapport, entraînant une hausse des stocks mondiaux à 271 Mt contre 266 Mt.

Reprise en orge fourragère

Après avoir bien reculé, les cours de l’orge fourragère ont retrouvé le chemin de la hausse bénéficiant toujours d’une bonne demande mondiale. On notera le chargement d’un Panamax sur le port de Dunkerque à destination de l’Arabie saoudite.

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