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Paysan breton mise sur l’Asie

La marque Paysan breton exporte 25 % de ses volumes en Asie, notamment au Vietnam et en Corée du Sud. Le groupe Laïta continue d’investir sur cette zone pour renforcer ses positions.

Les packagings des beurres Paysan breton vendus en Asie sont assez similaires à ceux vendus en France, pour des raisons d'optimisation de production.
Les packagings des beurres Paysan breton vendus en Asie sont assez similaires à ceux vendus en France, pour des raisons d'optimisation de production.
© Paysan breton

L’export n’est pas nouveau au sein du groupe Laïta. « Cela fait plus de quarante ans que nous exportons. Nous avons un vrai savoir-faire avec une équipe de 70 personnes et des équipes dédiées tant dans la qualité que le marketing », explique Yvan Borgne, directeur commercial export du groupe coopératif laitier breton. Et la marque Paysan breton reste l’étendard du groupe dans les 90 pays où il est présent. « En période perturbée, la marque est un facteur de résilience. Elle est notre fer de lance en France et on s’appuie sur ces mêmes forces, notamment ses valeurs coopératives, pour l’international », précise-t-il.

Un bureau au Vietnam

C’est ainsi que l’on peut trouver des beurres ou encore de l’emmental au Vietnam, en Corée du Sud ou encore au Japon ; 25 % des volumes de Paysan breton sont exportés en Asie. Même si le groupe est présent au Vietnam depuis trente ans, il y a mis un coup d’accélérateur en 2017, en y installant un bureau commercial et un VIE (dispositif de volontariat international en entreprise). « En 2017, nous avons implanté un bureau et un VIE. Il y a désormais un responsable de zone et un VIE, détaille le directeur commercial export, nous sommes face à des concurrents comme Lactalis, Savencia ou encore des européens comme Arla Foods, notre marque est challengée. Je crois beaucoup à la proximité avec les marchés. L’Asie est notre première zone hors Europe. C’est une destination sur laquelle on investit, on met des équipes sur place pour être proche des marchés et renforcer notre position. »

« Je crois beaucoup à la proximité avec les marchés », Yvan Borgne, directeur commercial export de Laïta

Dans le contexte économique actuel, le premier enjeu est de vendre « au bon prix ». « L’inflation alimentaire touche toutes les destinations, en particulier européenne. On doit défendre la meilleure valorisation. Sur le grand export, nous avons peut-être un petit avantage compétitif du fait de la faiblesse de l’euro par rapport au dollar qui atténue les hausses », indique Yvan Borgne. S’il se dit que la « sensibilité au prix » des marchés grand export est moins importante, il faut aussi « être vigilant à ne pas dépasser un certain seuil pour des produits déjà vendus cher », conclut-il.

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