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Œufs : toujours un manque de perspective

 © CNPO
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Calibré : Peu de changement sur le marché du calibré jeudi. Les commandes manquaient d’allant et le commerce tournait au ralenti. Sur les calibres P et G, l’offre commençait à dépasser les besoins. En M, l’équilibre semblait encore de mise. Prix plus ou moins aisément reconduits. En tout-venant, le commerce déjà maussade s’est compliqué avec les annonces du ministre de la santé. Les opérateurs de la RHF craignent que les mesures appliquées à Marseille ne s’étendent et se montrent particulièrement prudents dans les achats. En conséquence, les demandes des centres et grossistes sont à l’arrêt.
En alternatif, on notait un regain des disponibilités en bio. Certains jugent que la demande en GMS n’a pas été à la hauteur de leurs espérances ces dernières semaines. Les volumes de plein air sont aussi plus offerts, maintenant les opérations promotionnelles terminées.

Industrie : Ambiance assez peu sereine cette semaine sur le marché des œufs destinés à l’industrie. Les commandes en ovoproduits sont très inégales selon les types de clients, le secteur de la RHD n’a toujours pas repris, certains gros utilisateurs sont encore très prudents, les récentes annonces du gouvernement quant à la crise sanitaire participent à créer le trouble, avec des commandes limitées, notamment du secteur de la restauration ; tout concourt à ce que les industriels se montrent circonspects. Dans le même temps, l’offre faisait son retour, en particulier en provenance des centres. Dans ce contexte, les industriels disaient pouvoir satisfaire leurs besoins assez aisément, d’autant plus qu’avec la baisse des prix de nos voisins européens, l’export était moins intéressant. Un retour de l’offre constaté aussi pour les œufs alternatifs. Le bio se montre de nouveau plus disponible, et est parfois déclassé en plein air, ce qui contribue à accentuer la pression sur le code 1.

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