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Œufs calibrés : l’offre dirige les prix

© Laure-Anne Lefebvre

Les cours des œufs calibrés continuaient de progresser vendredi en France, tout comme ceux des œufs tout venant pour le conditionnement. D’un côté, la demande était régulière et plutôt bonne pour la période en grande distribution, en partie sous l’effet de quelques opérations de promotion. Le calme restait de mise chez les volaillers et les grossistes dont les besoins n’en demeuraient pas moins à des niveaux jugés habituels pour la saison. De l’autre, les volumes disponibles étaient limités et ne permettaient pas de couvrir tous les besoins. En cause, une production qui reste affaiblie par des problèmes sanitaires qui se prolongent qui viennent s’ajouter à quelques mues et un courant d’affaires régulier à l’export.

Poule de réforme : moins d’offres à l’horizon

Le commerce de la poule de réforme a frémi la semaine dernière. Si un petit courant d’affaires est resté d’actualité pour le frais, il n’en restait pas moins encore marginal et ne profitait qu’à quelques lots en amont de la filière. Un regain de demande n’est pas à exclure après la Toussaint, période souvent synonyme d’intérêt croissant des consommateurs pour les produits de la gamme hivernale. Le commerce était régulier, sans plus, vers l’industrie et la restauration. À l’export, le manque de tonus est resté de rigueur mais la morosité s’est un peu atténuée, grâce à une petite reprise de la demande africaine en prévision de la fin d’année, encouragée par le rebond du dollar et quelques opportunités vers des débouchés de dégagement (très peu lucratifs mais qui ont permis d’écouler des volumes).
Or, en parallèle, et bien que toujours très larges — et alourdies par un regain de lots à problèmes sanitaires —, les propositions de poules de batterie se sont tassées, tandis que les prochaines semaines s’annoncent moins approvisionnées. Si, cette semaine, les cours sont restés bloqués à zéro pour la grande majorité des lots, de moins en moins d’éleveurs ont dû supporter les coûts de transport. Une pratique qui pourrait bien prendre fin dès la semaine prochaine, du moins en Bretagne, aux dires de la filière.

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