Œufs : bond de 12 % des importations françaises
L’évolution des prix des œufs français, au 31 octobre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse), ainsi qu’un bilan des importations françaises et européennes d’œufs sur les sept premiers mois de 2025.
L’évolution des prix des œufs français, au 31 octobre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse), ainsi qu’un bilan des importations françaises et européennes d’œufs sur les sept premiers mois de 2025.
Les importations françaises d’œufs coquille ont bondi de 12,3 % sur les sept premiers mois de l’année, selon l’Itavi. En provenance d’Espagne, notre premier fournisseur, elles ont néanmoins reculé de 5 %, mais les hausses enregistrées d’Allemagne (+24 %), de Pologne (+40 %), et des Pays-Bas (+177 %) compensent ce tassement. En ovoproduits, même tendance, avec un bond global de 7 % des importations françaises tirées par l’Espagne (+3 %), les Pays-Bas (+71 %), la Pologne (+11 %) et les pays tiers (+33 %). Si la France ne semble pas importer des œufs directement d’Ukraine, la hausse des volumes en provenance des Pays-Bas, où la production est contrainte, pose question.
Hausse des envois d'œufs ukrainiens
Au premier semestre ce sont 45 000 tonnes équivalent œufs coquille que l’Ukraine a envoyé vers l’UE, c’est 61 % de plus qu’à la même période de 2024 et près du double de 2023. Avec 14 000 tonnes équivalent œuf coquille d’ovoproduits, contre 12 000 un an plus tôt, l’Ukraine renforce sa place de premier fournisseur de l’UE au premier semestre.
Dans le cadre de l’accord d'association révisé, les quotas à l’importation d’œufs ukrainiens augmentent de 300 % par rapport à 2021 (avant l’invasion russe).
Prix des œufs au 31 octobre
Sur le marché de l’œuf calibré ce jour, aucun changement. Les grossistes de Rungis sont aux abonnés absents, et tentent de faire pression sur les prix alors que les commandes de rentrée sont assez discrètes. En revanche, certains opérateurs rapportent des bonnes demandes de grossistes sur d’autres zones, d’autant plus quand certains de leurs fournisseurs habituels sont en réforme ou subissent des salmonelles.