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Cotations
Œuf : à l’industrie, le grand écart des prix d’achat

Marché et prix des oeufs au 5 mai

 © Réussir
© Réussir

Calibré : Ce jeudi, les opérateurs se rejoignaient pour constater une bonne fluidité sur le marché de l’œuf calibré. Les disponibilités sont modérées tandis que la demande est plutôt régulière chez les grossistes et la RHD, d’autant plus que les vacances scolaires seront entièrement terminées la semaine prochaine. Dans ce contexte, les opérateurs rapportaient être à jour et parvenir à stabiliser leurs prix ce jeudi.

Vers le conditionnement, le commerce est toujours hétérogène. La demande de la grande distribution est bien présente, avec des ventes plutôt bonnes pour la période. Néanmoins les centres continuent de livrer au compte-gouttes les catégories premier prix puisque les prix d’achat de la GMS sont sous les leurs. Les renégociations semblent avoir été constructives avec certaines enseignes, notamment sur la prise en compte au mois et non au trimestre de l’évolution des indices Itavi et l’intégration de la hausse des coûts autres qu’alimentaires (énergie, emballage, main d’œuvre…). Néanmoins le bras de fer est toujours de mise avec d’autres acteurs, d’où un marché très partagé et des inquiétudes sur la santé économique des acteurs.

Des offres européennes à l'industrie

Industrie :  Cette semaine, les besoins étaient un peu plus actifs en ovoproduits, maintenant les congés terminés. Les industriels rapportaient des prix d’achat dans une fourchette très large. Ils mettaient notamment en avant un retour de vendeurs européens à des prix en baisse. Pour les œufs français, les prix pratiqués étaient aussi très variables, selon les relations commerciales et les débouchés considérés. Les acheteurs cherchent à éloigner les prix de leurs niveaux très élevés tandis que les vendeurs limitent les concessions alors que l’aliment continue de progresser, comme les autres coûts de production L’offre française demeure toujours réduite. Dans ce contexte, la fourchette de prix est restée importante.

 

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