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Sabarot investit dans la surgélation individuelle

La PME de Haute-Loire présentait cette semaine au Sial sa gamme de légumes secs et céréales cuites surgelés par la technologie IQF.

Antoine Wassner, président de Sabarot
© N. M.

À la veille de ses 200 ans, Sabarot vient d’investir 3,5 millions d’euros dans une ligne de surgélation individuelle IQF de légumes secs et de céréales cuites (quinoa, boulgour, lentilles, haricots, pois chiches…). « La ligne est opérationnelle depuis cet été. Cet investissement s’inscrit dans une campagne globale de 10 millions d’euros consacrée depuis deux ans à l’agrandissement et à la robotisation de l’usine », nous a confié Antoine Wassner, président de la PME installée à Chaspuzac (43), cette semaine sur le Sial. Les équipes de Sabarot ont mis trois ans pour mettre au point cette technologie très attendue par la restauration, l’industrie, en particulier les fabricants de houmous, mais aussi la distribution (notamment freezer centers).

La PME familiale présentait au Sial la gamme issue de cette nouvelle technologie ainsi que ses dernières nouveautés veggies : le freekeh (blé vert fumé), le kasha (sarrasin décortiqué et grillé) et le petit épeautre. Les légumes secs, céréales et graines représentent 55 % de l’activité de la PME, les 45 % restants étant réalisés avec l’activité champignons et escargots. « On sent un vrai emballement depuis 5 ans sur ce marché. Nous sommes des dénicheurs de graines », se félicite Antoine Wassner, représentant de la 7e génération à la tête de l’entreprise familiale qui affiche une forte croissance. « On a réalisé 47 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, on devrait arriver à 52 M€ cette année », confie-t-il. 20 % des ventes sont réalisées en bio. « D’ici cinq ans, on devrait atteindre 50 % », poursuit-il.

Pour déployer ce segment de marché, la PME s’appuie sur sa branche Sabarot Agriculture qui met en place des filières et accompagne financièrement les agriculteurs lors de leur conversion.

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