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Naissance d’une marque collective bio bretonne

Sept sociétés ont accepté d'arborer le nouveau logo Be-Reizh.
© DR

Créée à l’initiative de l’IBB, la nouvelle marque bio bretonne Be-Reizh veut valoriser la filière autour d’une action collective et développer la production locale.

Le réseau de l’Initiative bio Bretagne (IBB) vient de lancer officiellement une marque biologique bretonne sous le nom de Be-Reizh. Parmi les 150 adhérents de l’interprofession, sept entreprises se sont déjà portées volontaires pour arborer le nouveau logo. Il s’agit de Jampi Glacier (29), Kervern (35), La Marmite bretonne (56), Le P’tit Fausset (22), Les Saules-Fumoir des Vallons de Vilaine (35), Minoterie Prunault (35) et Orgé (22). « Nous avons voulu apporter de la visibilité aux consommateurs en créant cette marque. Nous avons également voulu du fond dans le cahier des charges. Des points sont attribués en fonction du pourcentage de produits agricoles bretons, de l’emploi local, des étapes de transformation, de la part de l’activité bio dans l’entreprise. Ce sont les quatre critères socles, auxquels se sont ajoutés des critères liés au développement durable comme l’utilisation d’énergies renouvelables ou l’écoconception », explique Céline Rousset, trésorière de l’IBB.

La création de cette marque collective a pour objectif aussi de développer la production locale biologique. Si les conversions en lait de vache biologique ont été importantes pour couvrir les besoins, d’autres filières manquent de matières premières. « En céréales, bien sûr, la Bretagne est loin d’être autonome, en porcs, la production a besoin d’éleveurs, en lait de chèvre également. Triballat cherche toujours des éleveurs de lait de chèvre biologique », souligne Céline Rousset.

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