Avec 1,83 milliard de litres de lait collecté en novembre, la collecte française recule de 2,7 % par rapport à l’an dernier, rapporte Agreste. C’est le troisième mois consécutif que les volumes se situent sous leur niveau de 2020. A 391 €/1000 litres, le prix conventionnel (hors bio et AOP) payé à l’éleveur à teneurs réelles s’affiche pourtant 8,5 % au-dessus de celui de l’an dernier.
Baisse des prix du lait bio
A l’inverse, en bio, le prix recule pour le quatrième mois consécutif. A 505,9 €/1000 litres à teneur réelles, il s’affiche en baisse de 2,1 % sur un an. « En novembre, la part du lait de vache bio dans la collecte totale se stabilise à 5,2 %, après une baisse durant l’été. Cette part reste toutefois supérieure de 0,3 point à celle de l’an dernier » rapporte Agreste.
Forte hausse des fabrications de fromages
Les fabrications françaises de crème conditionnée ont dépassé 48 000 tonnes en novembre, c’est 13,3 % de plus que l’an dernier. Les industriels étaient incités à en fabriquer dans un contexte de forte hausse des prix. Avec seulement 3,3 % de plus que l’an dernier, les fabrications de beurre étaient moins dynamiques, l’écart de prix avec la crème limitant l’intérêt à baratter.
Près de 149 000 tonnes de fromages ont aussi été fabriquées, soit 7,8 % de plus que l’an dernier. La hausse en fromages frais (6,1 %), fromages à pâte molle (+11,2 %) et pâte pressée non cuite (+9,1 %) compensant le tassement des pâtes pressées cuites (-0.9 %). Les fromages à pâtes filée, comme la mozzarella, ont vu leur fabrication bondir de 24 %, mais avec moins de 7 300 tonnes, ils restent derrière le camembert et ses 8 200 t.