Moins de bœuf sur le marché mondial en 2026
La recapitalisation bovine en Australie et au Brésil conduira à une baisse des disponibilités sur le marché mondial de la viande bovine pour la première fois en six ans, estime l’USDA.
La recapitalisation bovine en Australie et au Brésil conduira à une baisse des disponibilités sur le marché mondial de la viande bovine pour la première fois en six ans, estime l’USDA.
Les échanges mondiaux de viande bovine devraient reculer de 1 % en 2026, prévoit l’USDA. La dernière baisse avait eu lieu en 2020, depuis ils ont progressé de 1 % à 8 % par an. Ce sont 13,5 millions de tonnes de viande bovine qui devraient être échangées sur le marché mondial en 2026.
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Moins de bœuf brésilien et australien
Les deux leaders mondiaux que sont le Brésil et l’Australie devraient voir leurs productions reculer de respectivement -5 % et -1 % après les records de 2025. Ces deux pays entrent dans un cycle de recapitalisation, et seront moins présents à l’export, juge l’USDA. Les exportations des États-Unis sont aussi attendues en baisse (-4 %), à cause d'une production en baisse, de la compétition australienne et d'un accés plus compliqué au marché chinois dans le contexte de guerre commerciale.
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Inde, Argentine et Mexique exportent plus de viande bovine
En revanche, les exportations mexicaines devraient progresser de 24 %. Le pays ne peut plus envoyer ses broutards dans les feedlots des États-Unis à cause de maladie véhiculée par la Lucilie bouchère ou mouche à viande (New World Screwworm). Les animaux sont donc engraissés dans le pays ; la production devrait augmenter de 5 %, et la viande est exportée. Les exportations de viande bovine de l’Argentine devraient progresser de leur côté de 7 % grâce à la baisse de l’offre sur le marché mondial. Les envois de l’Inde, troisième exportateur mondial, pourraient battre un record historique, à 1,63 million de tonnes (+1 %).
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