L’orge et le maïs reculent, le blé stagne
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Les prix du blé tendre n’ont pas évolué sur le marché physique français entre le 21 et le 28 juillet, alors que ceux de l’orge fourragère et du maïs se sont repliés.
Blé tendre : sans évolution
Les prix du blé tendre sur le marché physique français n'ont pas évolué entre le 21 et le 28 juillet en rendu Rouen, sa place de référence. Ils ont reculé sur les marchés à terme d’Euronext et du CBOT. En France, les estimations de récolte et retours sur les rendements se succèdent, avec notamment Argus Media qui estime la production 2025 à 33,4 Mt. Dans l’Ouest, la Cavac signale de son côté des bons rendements et poids spécifiques (PS), mais des taux protéiques un peu limite. Selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 15 au 21 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé tendre pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 69 % (50 % en récolte 2024).
Blé dur : reconduction des cotations
Les cotations du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte sont sans changement entre le 21 et le 28 juillet sur le rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence. L’activité en blé dur est toujours très calme. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 15 au 21 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé dur pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 71 % (58 % en récolte 2024).
Orge de mouture : baisse des cours
Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont perdu du terrain entre le 21 et le 28 juillet, baissant de 4 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Selon FranceAgriMer, la récolte d’orges d’hiver est à présent terminée en France. Les résultats sont globalement très satisfaisants. La Commission européenne a là aussi revu les rendements à la hausse dans l’UE. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 15 au 21 juillet, les récoltes sont terminées.
Orge de brasserie : sans réelle tendance
En orge de brasserie, les prix en variétés d'hiver ont progressé entre le 21 et le 28 juillet, toutes récoltes confondues. En variété de printemps, ils ont reculé en récolte 2025 mais grimpé en récolte 2026. Le marché est actif. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 15 au 21 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge de printemps pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 70 % (66 % en récolte 2024).
Maïs : perte tarifaire
Les cotations du maïs sur le marché physique français en récolte 2024 ont reculé entre le 21 et le 28 juillet, perdant de 7,50 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence. Ils suivent la baisse enregistrée sur les marchés à terme d’Euronext et du CBOT. Les pluies actuelles en France pourraient améliorer des conditions de culture. C’est surtout l’abondance de la récolte mondiale à venir qui pèse sur les prix. Des pluies bénéfiques sont attendues sur la Corn Belt aux États-Unis. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 15 au 21 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du maïs pour la récolte 2025 sont passées de 72 % à 69 % (82 % en récolte 2024).
Déshydratés : inchangé cette semaine
Les prix de la luzerne déshydratée en départ Marne sont inchangés cette semaine.
Pailles et fourrages : marché attentiste
Les prix de la paille (blé, orge), sous abri ou en bout de champ, ont diminué en départ Nord-Est. Ils s'alignent sur ceux enregistrés en Centre/Bassin parisien. Au niveau national, les volumes de paille pressée sont limités sur l'actuelle campagne. Rien à signaler en foin de Crau, en termes de cotations commerciales comme de référence.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.