Les prix du blé, de l’orge et du maïs français continuent leur ascension
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs ont gagné du terrain sur le marché physique français entre le 14 et le 21 juillet.
Blé tendre : appréciation
Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont progressé entre le 14 et le 21 juillet, gagnant 5,50 €/t en rendu Rouen. Ils évoluent à la hausse dans le sillage des marchés à terme d’Euronext et du CBOT. Le retard dans la récolte et dans les exportations, enregistré en Russie et en Ukraine, permet à la France de bénéficier de quelques opportunités à l’exportation sur la période de soudure, jouant également sur la hausse du marché à terme. Selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 8 au 14 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé tendre pour la récolte 2025 sont passées de 68 % à 69 % (52 % en récolte 2024).
Blé dur : baisse des cotations
Les cotations du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte ont reculé entre le 14 et le 21 juillet, perdant 5 €/t sur le rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence, faute d’opportunités à l’exportation. Les marchés italien et espagnol sont particulièrement lourds. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 8 au 14 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé dur pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 71 % (60 % en récolte 2024).
Orge de mouture : hausse des cours
Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont grimpé entre le 14 et le 21 juillet, gagnant 1,50 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage du blé tendre. Comme pour le blé, les perspectives de récolte sont très bonnes avec des rendements satisfaisants et des PS lourds, spécialement dans le Sud de la France. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 8 au 14 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge d’hiver pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 65 % (53 % en récolte 2024).
Orge de brasserie : tendance haussière
En orge de brasserie, les prix sur la récolte 2025 ont grimpé entre le 14 et le 21 juillet en variété d'hiver (+4,50 €/t), mais se sont stabilisés en variété de printemps. Les récoltes de cette dernière avancent tant bien que mal entre deux averses. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 8 au 14 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge de printemps pour la récolte 2025 sont passées de 68 % à 70 % (69 % en récolte 2024).
Maïs : gain tarifaire
Les cotations du maïs sur le marché physique français en récolte 2024 ont gagné du terrain entre le 14 et le 21 juillet, augmentant de 3,50 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence. Ils suivent la hausse enregistrée sur Euronext et le CBOT. On note quelques affaires à destination de l’Italie sur la jointure dans le sud de la France. Dans le Centre et le Nord-Est, les prix se faisaient rares et les vendeurs étaient toujours aux abonnés absents, faute de visibilité sur les rendements. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 8 au 14 juillet, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du maïs pour la récolte 2025 sont passées de 75 % à 72 % (81 % en récolte 2024).
Déshydratés : stabilité
Rien à signaler en luzerne déshydratée, ni en termes de marché, ni en termes de prix. En pulpe de betterave, le marché est assez inactif. Une première cotation nominale départ Loiret cependant.
Pailles et fourrages : marché attentiste
Marché calme avec peu de demande et des cotations sans changement pour la zone Foin de Crau. Idem pour les autres produits.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.