Le prix du blé tendre perd 7 €, celui de l'orge 9 €, à Rouen
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère et du maïs ont perdu du terrain sur les marchés physiques entre le 5 août et le 1er septembre 2025.
Blé tendre : baisse des cours
Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont reculé entre le 25 août et le 1er septembre, perdant 7 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage d’Euronext. En revanche, la tendance était à la hausse sur le CBOT. L’abondance des récoltes mondiales continue de se faire sentir. SovEcon et Ikar ont révisé à la hausse leurs prévisions de production et d’exportation russes. Selon Argus Média, la récolte russe est achevée à hauteur de 60 % et les céréales commencent à affluer vers les ports. Même situation pour la place d’Odessa en Ukraine. La moisson locale est évaluée à 21 Mt par le Syndicat des meuniers ukrainiens, avec une certaine tension cependant sur le blé meunier.
Blé dur : de nouveau coté
Sur le marché physique français, le blé dur en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence, est de nouveau coté cette semaine. Le marché français reste très calme.
Orge de mouture : chute des prix
Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont perdu du terrain entre le 25 août et le 1er septembre, chutant de 9,50 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. En France, les primes portuaires reculent cette semaine après un programme d’exportation vers le Maroc chargé ces dernières semaines, tandis que les primes se réajustent à la hausse sur le marché intérieur.
Orge de brasserie : évolution contrastée
En orge de brasserie, les prix sur le marché physique français ont faiblement évolué et de façon contrastée entre le 25 août et le 1er septembre. Les cours de l’orge d’hiver ont progressé (+1 €/t) tandis que ceux de l’orge de printemps ont reculé (-1 €/t) en FOB Creil, leur place de référence. Globalement, l’activité sur le marché brassicole est limitée avec des intérêts acheteurs et vendeurs trop éloignés. De plus, les prix sont proches de ceux en fourrager, ce qui démotivent les vendeurs.
Maïs : cotations en repli
Les cours du maïs sur le marché physique ont perdu du terrain entre le 25 août et le 1er septembre, reculant de 2,50 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence. Et ce, dans le sillage d’Euronext. En revanche, la tendance était à la hausse sur le CBOT. En Ukraine, la récolte de maïs est attendue en légère hausse à 18 Mt par rapport à 2024, selon le ministère de l’Agriculture. En France, l’état des cultures continue d’inquiéter les producteurs et les vendeurs restent rares. Selon le bulletin hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer, durant la semaine du 19 au 25 août 2025, les conditions de culture du maïs grain en France se sont stabilisées à 62 % (contre 79 % sur la même semaine de la récolte 2024).
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.