Les prix des céréales françaises repartent à la baisse avec la pluie et des exportations calmes
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs ont perdu du terrain sur le marché physique français entre le 23 mai et le 2 juin, dans le sillage des marchés à terme européens et états-uniens.
Blé tendre : prix en baisse
Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont perdu du terrain entre le 23 mai et le 2 juin, baissant de 3€/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage des marchés à terme européen d’Euronext et états-unien du CBOT. Les récentes précipitations qui ont arrosé l'hémisphère nord ont effectivement rassuré les marchés. En outre, la demande des pays importateurs reste particulièrement discrète en l’absence d’appels d’offres cette semaine. Selon le rapport hebdomadaire Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 20 au 26 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé tendre pour la récolte 2025 sont passées de 71 % à 70 % (61 % en récolte 2024).
Blé dur : cotations stables
Les cotations du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte se sont stabilisées entre le 23 mai et le 2 juin, à 290 €/t en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence. L’activité peine toujours à décoller mais des offres commencent à arriver sur le marché, à l’approche des premières coupes de la nouvelle récolte. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 20 au 26 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé dur pour la récolte 2025 se sont passées de 77 % à 75 % (64 % en récolte 2024).
Orge de mouture : progression des cours
Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont reculé entre le 23 mai et le 2 juin, perdant 4 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. La céréale est actuellement boudée par la demande à l’exportation face à un prix du blé compétitif. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 20 au 26 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge d’hiver pour la récolte 2025 sont passées de 66 % à 65 % (64 % en récolte 2024).
Orge de brasserie : volte-face à la baisse
Les prix des orges de brasserie en récolte 2025 ont reculé sur le marché physique français entre le 23 mai et le 2 juin, perdant 5 €/t) sur le FOB Creil en Faro (variété d’hiver) et 8 €/t en Planet (variété de printemps) sur le FOB Creil, leur place de référence. Le marché est extrêmement calme en cette semaine de pont de l'Ascension. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 20 au 26 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge de printemps pour la récolte 2025 sont passées de 75 % à 74 % (73 % en récolte 2024).
Maïs : baisse des cours
Les cotations du maïs sur le marché physique français en récolte 2024 ont reculé entre le 23 mai et le 2 juin, perdant de 7,5 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence. Et ce, dans le sillage d’Euronext et du CBOT, en raison de l’arrivée de la récolte brésilienne. En mer Noire, les semis ukrainiens sont dans la dernière ligne droite avec 87 % des surfaces prévues déjà emblavées. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 20 au 26 mai, les semis du maïs pour la récolte 2025 sont passées de 95 % à 97 % (84 % l'an dernier à pareille époque). Les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du maïs pour la récolte 2025 sont passées de 87 % à 85 % (81 % en récolte 2024).
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.