Les prix des céréales françaises continuent leur progression entre le 19 et le 23 mai
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Les prix du blé tendre, de l’orge fourragère en sympathie et du maïs ont gagné du terrain sur le marché physique français entre le 19 et le 23 mai, dans le sillage des marchés à terme européens et états-uniens.
Blé tendre : prix en hausse
Les prix du blé tendre français ont gagné du terrain entre le 19 et le 23 mai, augmentant de 5 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage d'Euronext et du CBOT. Sur le marché physique français, l’activité en blé reste faible dans l’Hexagone. Le retournement haussier sur Euronext inhibe les acheteurs à court terme. De plus, les vendeurs restent timides malgré la remontée des cours. En blé meunier, le marché est bloqué. En alimentation animale, quelques affaires de compléments se réalisent. Selon Céré’Obs, sur la semaine du 13 au 19 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé tendre pour la récolte 2025 sont passées de 73 % à 71 % (63 % en récolte 2024).
Blé dur : hausse de cotations
Le blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte a renchéri entre le 19 et le 23 mai, gagnant 10 €/t en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence. Les acheteurs sur le marché intérieur français montrent de l'intérêt sur la base de prix jugés trop bas par les vendeurs. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 13 au 19 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé dur pour la récolte 2025 se sont stabilisées à 77 % (64 % en récolte 2024).
Orge de mouture : progression des cours
Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont grimpé entre le 19 et le 23 mai, gagnant 2 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. En France, la demande portuaire en nouvelle récolte sur juillet-septembre s’étiole depuis le début de la semaine avec la remontée soudaine des cours du blé sur Euronext. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 13 au 19 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge d’hiver pour la récolte 2025 sont passées de 68 % à 66 % (66 % en récolte 2024).
Orge de brasserie : volte-face à la baisse
Les prix des orges de brasserie en récolte 2025 ont reculé sur le marché physique français entre le 19 et le 23 mai, toutes variétés confondues, perdant 2 €/t sur le FOB Creil (en Faro et Planet), leur place de référence. Les échos de marché qui faisaient état la semaine dernière de conditions sèches au Royaume-Uni et en Scandinavie, ont a priori été exagérés, au vu de la baisse des prix enregistrée depuis. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 13 au 19 mai, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge de printemps pour la récolte 2025 sont passées de 81 % à 75 % (73 % en récolte 2024).
Maïs : raffermissement
Les cotations du maïs sur le marché physique français en récolte 2024 ont gagné du terrain entre le 19 et le 23 mai, augmentant de 3,50 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence. Et ce, dans le sillage d’Euronext et du CBOT. En nouvelle récolte, les prix du maïs bénéficient du soutien de la baisse des surfaces ensemencées, annoncée par Agreste, même si l’AGPM se montre moins pessimiste. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 13 au 19 mai, les semis du maïs pour la récolte 2025 sont passées de 79 % à 90 % (70 % l'an dernier à pareille époque). Les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du maïs pour la récolte 2025 sont passées de 88 % à 87 % (83 % en récolte 2024).
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.