Les ingrédients laitiers cherchent de la valeur dans la technicité
Alors que les marchés des ingrédients « commodités » connaissent des pics de prix, inconnus depuis 2014, des produits issus d’une séparation toujours plus fine des laits et lactosérums enrichissent régulièrement les gammes proposées par les spécialistes.

Issus des technologies de fractionnement, les ingrédients laitiers représentent environ un quart de la valorisation de la collecte laitière française. Ils se sont largement diversifiés, la première génération d’ingrédients de gros volumes comme les poudres de lait, le beurre ou les caséinates, avoisinant désormais des produits à très haute valeur ajoutée comme les immunoglobulines, béta-lactoglobulines, lactoferrines ou autres peptides d’intérêt. « À partir de la matière première très complexe des liquides laitiers que sont le lait, le lactosérum et le babeurre, les producteurs d’ingrédients isolent des composés d’intérêt pour trois objectifs, l’aspect nutrition, la fonctionnalité et l’usage », résume Frédéric Gaucheron, du pôle scientifique du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (Cniel).