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Troisième projet de loi de finances rectificative
Les fournisseurs de la restauration demandent un soutien

Les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars veulent bénéficier des aides du plan tourisme du 14 mai.
Les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars veulent bénéficier des aides du plan tourisme du 14 mai.

Le troisième projet de loi de finances rectificative présenté hier en Conseil des ministres « doit permettre de rectifier un oubli », ont hier alerté l’Ania, CGI, La Coopération agricole et Geco Food Service dans un communiqué. « Celui commis dans le cadre du plan de soutien à l’hôtellerie, restauration, tourisme et évènementiel du 14 mai dernier, qui a fait l’impasse sur le cas des entreprises qui les approvisionnent, pourtant très dépendantes de leur niveau d’activité et présentes sur tout le territoire », poursuivent les quatre organisations. Pour soutenir ces entreprises, qui enregistrent une perte de chiffre d’affaires entre 50 et 100%, et alors qu’ « aucune amélioration significative de la situation n’est envisagée avant la rentrée de septembre voire, pour le tourisme et l’évènementiel, le printemps 2021 », leurs organisations représentantes réclament plusieurs mesures. Elles souhaitent pouvoir bénéficier des mesures accordées aux secteurs de l’hôtellerie, restauration, tourisme et hôtellerie, dans le cadre du plan de soutien du 14 mai. C’est-à-dire que les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars puissent prétendre aux aides prévues par ce plan. Les organisations demandent aussi le maintien d’un régime préférentiel de chômage partiel « afin de préserver l’emploi et la capacité de ces entreprises à tenir dans la durée ». « La survie de nombreuses entreprises et la préservation des emplois directs et indirects liés sont actuellement en jeu » selon elles.

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