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Les bons atouts du blé français face au blé russe

© gutner archives

Mardi, le marché du blé repartait vivement à la hausse pour s’apaiser le lendemain, abandonnant la moitié des gains de la veille. Cette volatilité (8 € d’écart dans la seule journée d’hier sur Euronext), fondée en partie sur la spéculation à partir d’informations plus ou moins aléatoires, ne cache cependant pas des fondamentaux qui limitent le potentiel de baisse. S’il n’y a plus de doute maintenant sur la chute des volumes exportables russes par rapport au record de l’an dernier, un nouveau handicap se précise pour cette origine : la dégradation de la qualité, qui toucherait aussi l’Ukraine, voire les autres grands exportateurs de l’Est européen. Ce n’est pas le cas du blé français ; la deuxième évaluation qualitative partielle réalisée par FranceAgriMer améliore encore les très bons résultats constatés par la première, avec un taux moyen de protéines dépassant 12 % pour 48 % des blés analysés. Le PS supérieur à 76 kg concerne 86 % des blés dont 45 % pourrait être classés en « premium » et 36 % en « supérieurs ». Chicago qui avait bondi sous l’effet de la rumeur russe, a reculé hier sous celui du médiocre niveau d’exportation. Dans l’Hexagone, les primes s’affermissaient sur le physique où l’on cotait 200 €, rendu Rouen. L’orge confirme sa fermeté à 202 €, rendu Rouen et le maïs montre une pointe de tension devant la crainte plausible de dégradation de la récolte. Le colza, pris entre la baisse du soja et la hausse du palme, s’arbitre par la stabilité ; il est bien le seul.

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