Aller au contenu principal

Consommation
Le vrac se remet lentement de la crise sanitaire

Les ventes de vrac ont connu un coup d’arrêt pendant la pandémie et reprennent sur un rythme de croissance ralenti. 

Les enseignes conventionnelles sont devenues des distributeurs essentiels en vrac (ici dans une supérette Franprix). © S. C.
© S. C.

Après une croissance de 41 % entre 2018 et 2019 pour atteindre 1,2 milliard d’euros, la croissance des ventes de vrac ont ralenti en 2020 avec la crise sanitaire (1,3 milliard d’euros). Cette année, les estimations de Réseau Vrac publiées par les éditions Dauvers indiquent des ventes stables, estimées à 1,4 milliard d’euros, mais les spécialistes sont optimistes puisqu’ils estiment que d’ici 2025 elles atteindront 3,2 milliards d’euros. Un des ressorts de développement sera la loi Climat et Résilience, qui stipule qu’en janvier 2030, 20 % de la surface de vente des magasins de plus de 400 m2 soit destinée à l’offre vrac. 

Des acheteurs plutôt urbains 

En 2020, la GMS prenait la tête des ventes (49 %) devant les spécialistes bio (46 %) et les spécialistes vrac (5 %). La part du vrac progressait chez les spécialistes bio, il atteignait 9,5 % du CA en 2020 contre 9,1 % un an plus tôt. Les acheteurs de vrac sont surtout des urbains, diplômés et attentifs à leur impact sur l’environnement.  

Des fourchettes de prix larges 

Les prix rapportés par l’observatoire du rayon vrac font état de fourchettes très larges. Ainsi pour le riz basmati, si le prix moyen constaté, à 4,64 € /kg est légèrement supérieur à celui pratiqué en hyper (4,57 € /kg) et super (4,59 €/kg), les prix varient entre 2,42 €/kg et 8,25 €/kg. Pour les produits analysés, les prix moyens se situent en général entre ceux des hypers et ceux des supers mais la fourchette est très large, du simple au double voire au quadruple ou plus encore.  

Les plus lus

Poule de réforme en élevage sol
Poules de réforme : comment les abattoirs s’adaptent à la baisse de l’offre ?

Les abattages de poules pondeuses de réformes reculent depuis 2021. Entre grippe aviaire, allongement des durées de pontes et…

drapeau turc
Bovins : la Turquie continue sa décapitalisation, l’Europe en profite peu

Alors que les abattages de bovins continuent de progresser en Turquie faute de rentabilité de l’élevage allaitant et laitier,…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

bateau porte conteneur a quai
Bovins : des exportations en baisse de 13 %, des importations en hausse de 6 % au niveau européen

Le solde du commerce extérieur de la filière bovine européenne s’est fortement dégradé au premier semestre 2025, alors que l’…

pièce de boeuf argentin
Comment le bœuf argentin gagne les boucheries de France

Le succès des restaurants de bœuf argentin à Paris s’étend aux boucheries de luxe. Sa notoriété en Europe est soignée en amont…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio