Le prix du blé rendu Rouen a gagné 1,5 € sur la semaine
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

Les prix du blé tendre, de l'orge fourragère et du maïs ont progressé sur le marché physique français, entre le 6 et le 13 octobre 2025, alors que ceux du blé dur ont stagné dans le même temps.
Blé tendre : renchérissement des prix
Le prix du blé tendre en rendu Rouen, sa place de référence, a progressé sur la période octobre-décembre, gagnant 1,50 €/t entre le 6 et le 13 octobre, dans le sillage d’Euronext. Le contrat blé sur le CBOT a perdu du terrain. En France, les qualités du blé meunier ont été qualifiées très bonnes par Arvalis, avec des poids spécifiques élevés, des taux protéiques très bons mais une humidité du grain un peu faible. Intercéréales espère charger 3,5 Mt de blé français vers le Maroc en 2025-2026. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 40 (du 30 septembre au 6 octobre), les semis ont débuté à hauteur de 5 % de la sole attendue (contre 5 % l’an dernier à dates et 8 % en moyenne quinquennale).
Blé dur : sans changement
Le prix du blé dur en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence, a stagné sur la période octobre-décembre, entre le 6 et le 13 octobre. Les acheteurs sont peu présents, et le Canada rafle les marchés internationaux. On rapporte quelques achats de la part de la semoulerie française.
Orge de mouture : progression des cours
Le prix de l'orge fourragère en rendu Rouen, sa place de référence, a gagné du terrain sur la période octobre-décembre, augmentant de 3 €/t entre le 6 et le 13 octobre. Sur janvier-mars 2026, les chargeurs anticipent une éventuelle demande du Maghreb et de l’Arabie saoudite. En France, selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine 40 (du 30 septembre au 6 octobre), les semis ont progressé de 1 % à 10 % de la sole attendue (contre 11 % l’an dernier à dates et 14 % en moyenne quinquennale).
Orge de brasserie : évolution contrastée
Les prix de l’orge de brasserie en FOB Creil, leur place de référence, ont suivi une tendance contraire sur la période janvier-juin, entre le 6 et le 13 octobre, perdant 2 €/t en Faro (variété d’hiver) et gagnant 0,50 €/t en Planet (variété de printemps). Le marché est peu actif.
Maïs : repli tarifaire sur le CBOT
Le prix du maïs en rendu Bordeaux, sa place de référence, a renchéri sur la période octobre-décembre, gagnant 0,50 €/t entre le 6 et le 13 octobre, dans le sillage d’Euronext. Le contrat maïs sur le CBOT a quant à lui perdu du terrain sur la semaine. La moisson ukrainienne devrait repartir à la hausse cette année. En France, Maïsadour s’attend à une baisse de 100 000 t de la collecte cette année, par rapport aux 500 000 t de 2024 (490 000 t en 2023). Selon Céré’Obs, sur la semaine 40 (du 30 septembre au 6 octobre), les conditions de cultures “bonnes à très bonnes” sont stables à 62 % (78 % en récolte 2024). La récolte a progressé de 24 % à 37 % (contre 5 % l’année dernière à dates et 36 % en moyenne quinquennale).
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.