Le marché de l’agneau attend Pâques
Les cours des agneaux restent sous la pression des sorties de Lacaune alors que la demande est très timide. L’approche de Pâques pourrait rapidement réveiller le commerce.
Les cours des agneaux restent sous la pression des sorties de Lacaune alors que la demande est très timide. L’approche de Pâques pourrait rapidement réveiller le commerce.

Les abattages d’agneaux restaient en retrait cette année. Selon les remontés Interbev de l’échatillon Ovinfos, les abattages d’ovins ont reculé de 10,7 % en cumul sur les huit premières semaines de l’année. Les opérateurs de l’aval disent se montrer prudents dans leurs commandes, la consommation de viande ovine étant nettement pénalisée par l’inflation. Au fil de l’arrivée des Lacaune sur le marché, la cotation s’est repliée, perdant 8,5 % entre fin décembre et début mars. Pour autant, à 7,84 €/kg en semaine 9, elle restait à un niveau historique pour la période. Depuis fin février, l’heure semble à une stabilisation des cours, la hausse habituelle liée à Pâques ne saurait tarder, cette fête étant tôt dans l’année et les volumes étant attendus modérés. Tout laisse à penser que les Français qui consomment de l’agneau à Pâques resteront fidèles à leurs habitudes, puisque si dans l’ensemble ils adaptent leurs achats du quotidien en cette période d’inflation, ils ne boudent pas les repas de fêtes, comme ça a été le cas à Noël.