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Le maïs perd 14 €/tonne à Bordeaux, le blé perd 3,5 €/t à Rouen en une semaine

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé et du maïs.

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ?
© Généré par l'IA

Les prix du blé tendre et du maïs ont perdu du terrain sur le marché physique français entre le 9 et le 16 juin, dans le sillage du marché à terme européen. Ceux de l’orge fourragère progressent dans une moindre mesure sur la période.

Lire aussi : Moisson 2025 : l'espoir renaît pour les cultures d'hiver malgré des contrastes régionaux

Blé tendre : recul des prix

Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont perdu du terrain entre le 9 et le 16 juin, baissant de 3,50 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, dans le sillage des marchés à terme d’Euronext et du CBOT. Le renforcement de l’euro face au dollar et de l’amélioration des conditions de culture avec l’arrivée des précipitations en Europe du Nord explique ce repli tarifaire. Les moissons ont débuté dans le sud de l’Europe et l’arrivée de nouvelles disponibilités exerce une pression sur les prix. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 3 au 9 juin, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé tendre pour la récolte 2025 sont passées de 69 % à70 % (62 % en récolte 2024).

Blé dur : cotations en repli

Les cotations du blé dur sur le marché physique français en nouvelle récolte se sont repliées entre le 9 et le 16 juin, perdant 5 €/t en rendu Port-La-Nouvelle, sa place de référence. Le marché est lourd en raison du manque d’acheteur sur juillet-août. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 3 au 9 juin, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du blé dur pour la récolte 2025 ont stagné à 73 % (63 % en récolte 2024).

Orge de mouture : renchérissement

Les prix de l’orge fourragère sur le marché physique français ont progressé entre le 9 et le 16 juin, gagnant 1,50 €/t en rendu Rouen, sa place de référence. Et ce, soutenus par la demande chinoise. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 3 au 9 juin, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge d’hiver pour la récolte 2025 sont passées de 64 % à 65 % (65 % en récolte 2024).

Orge de brasserie : tendance baissière

Les prix des orges de brasserie en récolte 2025 ont évolué à la baisse sur le marché physique français entre le 9 et le 16 juin, perdant 7 €/t en Faro (variété d’hiver) comme en Planet (variété de printemps) sur le FOB Creil, leur place de référence. Le repli des cours a déclenché un courant d'affaires. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 3 au 9 juin, les conditions de culture « bonnes à très bonnes » de l’orge de printemps pour la récolte 2025 sont passées de 73 % à 71 % (75 % en récolte 2024).

Maïs : baisse des cours

Les cotations du maïs sur le marché physique français en récolte 2024 ont fortement reculé entre le 9 et le 16 juin, dégringolant de 14 €/t en rendu Bordeaux, sa place de référence, suivant la baisse enregistrée sur le marché à terme d’Euronext, alors que le contrat maïs sur le CBOT ont progressé dans le même temps. La concurrence états-unienne et brésilienne, avec des prix compétitifs, pèse sur les cotations européennes. Selon le rapport Céré’Obs de FranceAgriMer, sur la semaine du 3 au 9 juin, les semis du maïs pour la récolte 2025 sont maintenant terminés (96 % l'an dernier à pareille époque). Les conditions de culture « bonnes à très bonnes » du maïs pour la récolte 2025 sont stables à 85 % (80 % en récolte 2024).

Déshydratés : prix reconduits

Le cours en luzerne déshydratée en départ Marne est nominalement reconduit entre le 9 et le 16 juin. En pulpe de betterave déshydratée, le cours en départ Marne sur la nouvelle récolte est sans changement d'une semaine sur l'autre, sur un marché de nouveau calme. Les opérateurs sont attentifs aux conditions climatiques, avec les fortes températures actuelles qui sont un facteur de risque pour le développement végétatif des cultures.

Pailles et fourrages : statu quo

Sur le Centre et le Bassin parisien, le marché, non coté en récolte 2024, attend les prochaines moissons pour définir les cotations relatives à la récolte 2025. En départ Nord-Est, les prix de la paille (blé et orge) en récolte 2024 n'ont pas évolué entre le 9 et le 16 juin, restant dans une fourchette de 40 €/t en fonction des départements et fournisseurs. Les cours en foin de Crau, cotations commerciales, n’ont pas évolué entre le 9 et le 16 juin. Le Comité de foin de Crau, cotations de référence, n'a quant à lui pas encore édité de prix en récolte 2025, en raison du faible nombre de transactions commerciales. Aucune tendance tarifaire ne se dégage à ce jour.

Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le Petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.

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