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Le gaspillage alimentaire représente 8 % des émissions de CO2

Stéphanie Moy, porte-parole de l’application Too good to go.

Les Marchés Hebdo : À l’occasion de la semaine européenne du développement durable, vous dites que le gaspillage alimentaire serait le 3e pollueur mondial si c’était un pays, derrière la Chine et les États-Unis, comment avez-vous calculé cela ?

Stéphanie Moy : Nous nous sommes basés sur les calculs de la FAO, selon lesquels le gaspillage alimentaire dans le monde représente 8 % des émissions de CO2, pour rien. On s’aperçoit souvent que le gaspillage alimentaire est corrélé à la dimension sociétale, mais peu à son impact environnemental. Nous avons fait une campagne d’affichage sauvage sous forme de teasing en deux parties à Paris, Lyon, Nantes et Marseille et en digital pour faire prendre conscience de cet impact carbone négatif. Et nous proposons durant la semaine européenne du développement durable pour 100 repas sauvés par notre application de planter un arbre, afin de doubler notre impact positif.

LMH : Quel but visez-vous avec ce message choc ?

S. M.  : L’idée est de sensibiliser l’opinion publique et nos partenaires vers une démarche éclairée et durable. Aujourd’hui, nous avons un réseau de 8 000 commerçants partenaires en France dont plusieurs enseignes (Auchan, Biocoop, Carrefour, Columbus Café, Coop, Cora, Naturalia, Naturéo, ndlr). Nous sommes aussi en train de faire des tests sur la restauration collective.

Propos recueillis par Nathalie Marchand

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