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Le cacao monte, le sucre et le café bougent peu

Les prix du cacao ont augmenté sur la semaine, notamment à partir de mercredi, malgré la Banque centrale européenne, dont l’annonce jeudi d’un maintien des taux au plus bas jusqu’à au moins l’été 2019 a fortement pesé sur la monnaie unique. Une dépréciation de l’euro affaiblit le cacao car elle affaiblit le pouvoir d’achat des principaux consommateurs du produit. Néanmoins, les deux principaux producteurs de cacao, la Côte d’Ivoire et le Ghana, ont l’intention de mieux coordonner leurs exportations dans le futur, afin d’éviter de saturer le marché et que les prix du cacao ne chutent comme ils l’ont fait en 2017.

Le café est tombé mardi à des niveaux plus vus depuis plus de deux ans, avant de se redresser sur la fin de la semaine. La tonne de robusta a ainsi baissé jusqu’à 1 665 dollars mardi, un plus bas depuis deux ans, et la livre d’arabica a touché 114,95 dollars, un plus bas depuis mars 2016. La baisse du réal brésilien face au dollar a maintenu la pression à la baisse sur le marché. La Colombie, le deuxième producteur mondial d’arabica derrière le Brésil, a aussi enregistré sa plus importante production en deux décennies.

Du côté du sucre, les mouvements sont restés mesurés et les prix ont peu évolué sur une semaine. Les nouvelles fraîches se font rares. Une hausse pourrait néanmoins provenir de l’annonce de la Chine d’accepter les importations de sucre depuis l’Inde, ce qui permettrait d’absorber une partie de la production surabondante. Mais, jusqu’à présent, le marché n’a pas réagi ; peut-être attend-il la confirmation de l’accord par les autorités chinoises. Le sucre évolue depuis plusieurs mois à de bas niveaux qui ne s’étaient plus vus depuis 2015.

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