Aller au contenu principal

Le cacao avance, le sucre à l’équilibre, le café recule

Le cacao a profité d’une demande industrielle élevée tandis que le sucre s’est stabilisé et que le café a subi des prises de bénéfices sur la semaine. Les trois valeurs ont en tout cas résisté à la vague de prudence qui a fait baisser la plupart des matières premières et des marchés d’actions.

La tonne de cacao a rebondi. Les vendeurs de fèves ont pu profiter d’une demande élevée des broyeurs à travers le monde, selon des données publiées la semaine dernière. La demande des broyeurs a grimpé de 2,7 % à 363 122 tonnes en Europe, de 2,53 % à 128 494 t aux États-Unis et de 3,7 % à 196 418 t en Asie. Cela reste néanmoins en deçà des attentes des analystes. En revanche, l’abondance de l’offre laisse les investisseurs prudents. La Côte d’Ivoire a exporté 1,965 million de tonnes de cacao pour la saison 2017-2018, selon des données portuaires obtenues par l’agence Bloomberg. Si ces données sont correctes, cela signifie que la production n’a diminué que de 2,5 % par rapport au record de l’année précédente.

Le sucre s’est hissé à son plus haut en dix mois mercredi, à 386,80 $/t de sucre blanc à Londres et à 14,24 cents la livre de sucre brut à New York, avant de redescendre pour finir à l’équilibre sur la semaine. Alors que les investisseurs s’attendaient encore fin septembre à se noyer dans une surabondance de sucre à travers le monde, de nombreux pays producteurs ont réduit leurs prévisions. Après le Brésil, qui a privilégié la transformation de la canne en éthanol plutôt qu’en sucre, le gouvernement thaïlandais envisage d’utiliser sa canne dans l’industrie chimique plutôt que dans la fabrication de sucre. D’autres, comme l’Union Européenne et la Russie, ont vu leurs récoltes limitées par un été particulièrement chaud. Cependant, l’Inde devrait toujours engranger un surplus important à exporter sur le marché mondial, ce qui devrait empêcher les prix de s’envoler.

Les prix du café ont reculé après avoir atteint des plus hauts en plusieurs mois la semaine précédente. Dans les dernières semaines, les cours avaient bondi alors que le réal brésilien s’était renforcé. Cette semaine, les spéculateurs ont encaissé leurs profits vu les niveaux élevés atteints, même si le réal brésilien a continué à grimper.

Les plus lus

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

les drapeaux de l'UE et du Mercosur côte à côte
Accord UE-Mercosur : qui se réjouit, qui se méfie, qui conteste ?

Alors que la Commission a donné le feu vert au processus de ratification au traité entre l’Union européenne et le Mercosur,…

viande de porc dans un abattoir russe. agroalimentaire.
Porc : en Chine, la Russie profite de la guerre commerciale

Depuis qu’elle a reçu l’agrément de Pékin, la Russie exporte activement viandes et abats de porc vers la Chine. Le pays…

Le cours du porc à plérin sur un an
Le prix du porc sous les coûts de production en France

Le prix du porc se creuse à nouveau cette semaine, malgré les insistances des éleveurs de l’amont pour le stabiliser.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio