Aller au contenu principal

Signes officiels de qualité
L’AOP Poulet du Bourbonnais très bientôt officielle

Les pièces entières et découpes de Poulet du Bourbonnais porteront bientôt le logo AOP.

 

L'AOP exprime les qualités de la race bourbonnaise.
© Syfofa

Le groupement des producteurs de Poulet du Bourbonnais (1) avait obtenu en janvier dernier la reconnaissance de leur AOP (Appellation d’origine protégée) de la part du comité national des appellations d’origine laitières, agroalimentaires et forestières. Le Journal officiel du 19 février 2022 ouvre la procédure nationale d’opposition d’une durée de deux mois. L’AOP porte le nom d’une ancienne province française recouvrant essentiellement l’ouest de l’Allier. Elle exprime les qualités de la race bourbonnaise dans des poulets nés, élevés et abattus dans une aire géographique spécifique et selon les conditions décrites dans le cahier des charges de l’AOP Poulet du Bourbonnais.

Une finition spécifique

Une des caractéristiques de l’élevage est la phase finale en claustration de deux semaines au moins (pouvant être assouplie et n’excédant pas trois semaines), pendant laquelle l’alimentation est enrichie de produits laitiers et de levure de bière. « La finition en claustration permet le dépôt de graisse intramusculaire dans les muscles rouges et de graisse sous-cutanée qui confèrent au produit un goût intense et persistant avec une spécificité de bouillon de volaille », est-il indiqué.

Des jeunes éleveurs en quête de valeur ajoutée

La filière compte 9 éleveurs ; ils devraient être une vingtaine à l’horizon 2027. Le Document unique de l’AOP fait rappelle une reconnaissance ancienne par les marchés et qui « doit beaucoup aux expositions avicoles et aux marchés primés de volailles grasses de fin d’année, sans compter les débouchés vers la population des stations thermales d’Auvergne comme celle de Vichy ». La seule AOP de volaille existante est jusqu’alors la volaille de Bresse.

(1) La demande de reconnaissance a été réalisée par le Syndicat de défense des Volailles fermières d’auvergne (Syvofa).

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Jérôme Foucault
Négociations commerciales : « Ce qui est transformé en France, issu de l’agriculture française, doit être négocié en France ! »

À moins de deux mois du début des négociations commerciales, Jérôme Foucault, président de Pact’alim qui représente des PME et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio