Aller au contenu principal

L’Américain Schreiber centralise l’ultrafrais de Système U

Le spécialiste américain de la MDD a inauguré le 14 juin à Cléry-le-Petit son unité de produits ultrafrais qui travaille exclusivement pour l’enseigne Système U.

Dix-huit mois de travaux ont suffi à Schreiber pour faire sortir de terre un atelier de 10 000 m2 qui a commencé à tourner à la mi-avril. Ses quatre lignes peuvent produire jusqu’à 40 000 pots par heure. Elles sont entièrement dédiées à la fabrication de yaourts (brassés, mixés), de fromages frais et de desserts lactés. Elles doivent tourner à plein cet automne, sept jours sur sept en trois-huit avec 115 salariés. « La capacité initiale est de 60 000 tonnes par an, mais les 80 000 tonnes sont possibles », annonce François Salamon, président de Schreiber International. L’ensemble de la production est destiné aux rayons des 1 573 magasins U (dont 66 hypermarchés et 744 supermarchés).

Nous maîtrisons pleinement nos recettes

Le distributeur et l’industriel se sont mutuellement engagés sur huit ans, en affichant d’ores et déjà leur intention d’aller au-delà de cette période. « En confiant l’ultrafrais vendu sous notre marque à un seul partenaire au lieu de cinq précédemment, nous maîtrisons pleinement nos recettes et notre qualité. Nous pouvons innover ensemble », plaide Dominique Schelcher, président de Système U.

Un investissement de 85 millions d’euros

En année pleine, le site traitera 60 millions de litres de lait contractualisés à 150 kilomètres à la ronde avec quatre coopératives (Clama, CLCMR, Laitnaa, ULM). L’engagement a été pris de payer ce volume à un prix plancher de 320 euros les 1 000 litres. Il s’y ajoute les bonus habituels liés aux taux ainsi qu’une prime de 30 euros les 1 000 litres pour le respect du cahier des charges Bleu-Blanc-Cœur. La fromagerie, activité historique du site, transforme pour sa part 80 millions de litres en spécialités telles que Leerdammer, mimolette, Port-Salut, Maredsous (fromage d’abbaye). L’unité en produit actuellement 9 000 tonnes par an, un volume intégralement écoulé hors des magasins U en date de juin 2019.

L’objectif de Schreiber est d’arriver à 12 000 tonnes pour une capacité maximale de 15 000 tonnes. Schreiber a mis 85 millions d’euros sur la table pour racheter cette activité à Bel et édifier la nouvelle unité. Ce dernier investissement a bénéficié de 2,5 millions d’euros de fonds régionaux.

Les plus lus

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Volaille : où l’Ukraine dirige-t-elle ses exportations en 2025 ?

En 2025 et 2026, la production de volailles en Ukraine devrait croître lentement, tout comme les exportations, selon les…

les drapeaux de l'UE et du Mercosur côte à côte
Accord UE-Mercosur : qui se réjouit, qui se méfie, qui conteste ?

Alors que la Commission a donné le feu vert au processus de ratification au traité entre l’Union européenne et le Mercosur,…

viande de porc dans un abattoir russe. agroalimentaire.
Porc : en Chine, la Russie profite de la guerre commerciale

Depuis qu’elle a reçu l’agrément de Pékin, la Russie exporte activement viandes et abats de porc vers la Chine. Le pays…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio