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L’abattoir du Boischaut a rouvert ses portes

Après sept mois de fermeture, l’abattoir du Boischaut a repris ses activités en gros bovins. Il est actuellement à la recherche de personnel et de clients.

L'abattoir de Boischaut souhaite retrouver une équipe de treize salariés permanents.
© Capture d'écran Google Street View

Sept mois après sa fermeture, l’abattoir du Boischaut (Indre) a de nouveau ouvert ses portes le 31 juillet 2019. L’établissement avait fermé fin 2018 après la diffusion d’une vidéo de L214, y dénonçant des cas de maltraitance animale. Pendant la fermeture, une enveloppe de 150 000 euros a été débloquée en vue de travaux pour réaménager l’établissement, changer certains outils et machines, revoir la circulation des animaux et des hommes… Aujourd’hui, l’abattoir abat entre quinze et vingt bovins par semaine, et atteindra la barre des quarante d’ici au 15 novembre. « C’est une bonne première étape », positive Pascal Plazanet, nouveau directeur de l’abattoir. « La réouverture des chaînes sera progressive. Nous misons sur des réouvertures le 30 août pour le veau, le 30 septembre pour le porc et à la mi-octobre pour le mouton », précise-t-il.

Pendant la fermeture de l'abattoir de Boischaut, celui de Saint-Amand-Montrond (Cher) a accepté l’afflux de marchandises que traitait l’établissement ainsi que deux de ses salariés. En attendant que le site de Boischaut retrouve ses salariés permanents, les abattoirs d’Ussel (Corrèze) et de Saint-Amand-Montrond ont signé une convention pour fournir à la société entre quatre et cinq personnes chacun le mercredi, seul jour où il n’y a pas d’abattages dans ces établissements. Aujourd’hui, l’abattoir du Boischaut a revu ses tarifs à la hausse pour les deux prochaines années afin de couvrir ses coûts de production, et est à la recherche d’une nouvelle clientèle.

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