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Céréales
La parité monétaire dope le blé tendre et le maïs

Des inquiétudes persistent sur la zone mer Noire concernant les volumes à venir, mais c’est surtout la faiblesse de l’euro qui fait grimper les cours des céréales, en blé tendre et en maïs notamment.

Période du 22 au 29 mai. Les fondamentaux ont peu évolué par rapport à la semaine passée. Le blé tendre français (récolte 2018) et le maïs ont de nouveau affiché une tendance haussière, contrairement à l’orge pour lequel les primes portuaires ont baissé. La monnaie européenne a de nouveau reculé face au dollar sur fond de craintes au sein de la zone euro, liées à la crise politique en Italie notamment. L’euro est descendu à un niveau proche de 1,16 US$, renforçant considérablement la compétitivité des productions européennes sur le marché mondial. L’Algérie est d’ailleurs passée aux achats avec l’acquisition de 690 000 t de blé tendre, majoritairement français selon les opérateurs. Sur le marché mondial, on notera également la décision de la justice égyptienne de réautoriser la présence d’ergot dans les lots de blé importé, annulant ainsi la dernière décision administrative interdisant cette présence.

Les conditions de culture dans les grands pays producteurs sont un peu passées au second plan. Outre-Atlantique, les conditions restent sèches aux États-Unis, comme au Canada ou en Australie, mais ces éléments sont déjà plus ou moins intégrés dans les cours actuels. Sur la zone mer Noire, les semis russes affichent toujours un certain retard compte tenu de conditions sèches dans le sud de la Russie et d’un excès d’eau en Sibérie. La production russe est attendue à un niveau moindre que le record de l’an dernier. Les principaux analystes ont corrigé à la baisse leur estimation de production avec un volume compris ente 69,5 et 77,5 millions de tonnes (Mt) pour Ikar et approchant des 77 Mt pour Sov Econ.

En Europe de l’Ouest en revanche, les conditions de culture sont des plus rassurantes pour les céréales. En France, selon le dernier bulletin Céré’Obs, en semaine 20, les conditions de culture du blé tendre étaient jugées bonnes à très bonnes dans 79 % des cas, contre 78 % en semaine 19 (76 % en 2017 à la même époque). En orge, ce taux s’élève à 75 % pour les variétés d’hiver (67 % l’an dernier à la même époque) et à 76 % pour les variétés de printemps (77 % en 2017). En blé dur, ce taux s’élève à 79 % (68 % en 2017). En maïs, il atteint 86 % (87 % en 2017) et les semis étaient quasiment achevés à 94 %.

Activité limitée en France

Les échanges sur le marché intérieur restent perturbés par les problèmes de logistique, mais la demande se fait moins importante à mesure qu’approche la nouvelle récolte. En revanche, l’offre est de plus en plus présente, les organismes stockeurs s’inquiétant pour la place disponible dans les silos dans les semaines à venir.

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