La filière pêche française apparaît insuffisamment structurée

« La filière pêche française occupe une position compétitive très moyenne en Europe ; et notamment moins bonne que celles des 2 autres principaux pays du secteur, l’Espagne et le Royaume-Uni », conclut l’étude de compétitivité comparée de la filière pêche française et de ses huit principaux concurrents européens menée par les cabinets Via Aqua et Armeris pour FranceAgriMer et récemment présentée aux professionnels de la filière pêche. Si au premier abord, la France semble bénéficier de bons fondamentaux, avec des quotas relativement élevés, une grande variétés d’espèces capturées, un marché intérieur important, elle pâtit d’handicaps importants. L’étude pointe : la faible rentabilité des entreprises de pêche et de 1ère transformation, peu de dynamisme à l’export et surtout un fonctionnement de la filière largement optimisable en particulier à la 1ère vente. Les deux cabinets proposent des solutions comme la modernisation des navires au niveau de la pêche, l’amélioration de l’information à l’avance sur les débarquements et le développement de places de marché de références majeures pour la première vente ou encore la promotion des produits de la mer « made in France » à l’exemple de Norge pour la Norvège. Le conseil spécialisé pêche et aquaculture de FranceAgriMer « travaillera à décliner ces orientations de manière très opérationnelle », souligne Hervé Jeantet son président.