La Cour des comptes prône des taux maximaux de gras, sel et sucre

La politique de lutte contre l'obésité en France est « volontariste mais mal coordonnée », et devrait passer par « une régulation plus contraignante » envers les industriels de l'agroalimentaire, juge la Cour des comptes dans un rapport publié hier. Et de prôner entre autres l'adoption de taux maximaux de sel, sucre et gras dans la composition nutritionnelle des aliments « déterminés au terme d’une concertation avec les industriels ayant participé aux accords collectifs et aux engagements volontaires antérieurs ». Pour se mobiliser contre l’obésité, la Cour des Comptes estime qu’il est indispensable que la France défende auprès de la Commission européenne la possibilité de rendre le Nutri-Score obligatoire. « Une étape indispensable pour fonder des politiques d’encadrement progressif de la production, du marketing, de la distribution et de la publicité des aliment », est-il écrit dans le rapport.