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Interbev Bretagne lance la marque de bœuf L’Ejendu

L’interprofession bovine bretonne profite du Space pour communiquer sur sa marque collective, L’Ejendu, bœuf noir en breton, qui devient réalité avec des mises en élevage concrètes.

Lancée par Interbev Bretagne, la marque L'Ejendu est soutenue par les acteurs de chaque maillon. De gauche à droite : Thierry Duval (éleveur, vice-président Interbev Bretagne), Emmanuelle Duport (directrice Interbev Bretagne), Jean-Paul Chapin (transformateur), Henri Thebault (abatteur), Yves Fantou (découpeur, président Interbev Bretagne).
© Y. B.

Interbev Bretagne est mobilisé depuis 2015 sur un projet innovant : proposer une viande bovine maîtrisée dans ses qualités organoleptiques (tendreté, couleur, persillé) et dans la taille des portions, optimisée non seulement pour le consommateur, mais aussi pour la restauration collective. Les acteurs s’engagent désormais « concrètement », ont-ils souligné le 10 septembre au Space. Le groupe Bigard a ainsi déjà mis en place 2 000 animaux qui sortiront dès le début du second semestre 2020. Et pour Thierry Duval, éleveur, vice-président de l’interprofession bretonne, « on peut compter au total sur plus de 3 000 animaux dès l’année prochaine » sans qu’ils ne viennent concurrencer les jeunes bovins.

L’idée est partie du constat de la montée des importations, notamment pour satisfaire la restauration collective à la recherche d’un coût par portion maîtrisée et d’une régularité dans la taille et le goût. « Or, nous avons en Bretagne un réel savoir-faire d’élevage », insiste Yves Fantou, président d’Interbev Bretagne.

Des animaux de 15 à 17 mois

La filière a donc construit en station les conditions d’élevage, puis réalisé des tests consommateurs pour établir son cahier des charges : des animaux croisés holstein/race à viande, de 15 à 17 mois (mâles castrés ou bouvillons) d’environ 300 kg, nourris avec le maximum de fourrages de l’exploitation (herbe, colza, céréales, maïs, luzerne selon la situation pédoclimatique de l’exploitation). Ces animaux produits localement pour une transformation locale affichent un bon bilan carbone : le poids visé est atteint plusieurs mois plus tôt que dans les modèles classiques grâce à un encadrement technique renforcé de l’interprofession.

Répondre aux appels d’offres de la restauration collective

Les éleveurs laitiers peuvent y voir un complément intéressant de leur atelier lait, les allaitants y trouvent une nouvelle segmentation. « Et nous pourrons répondre aux appels d’offres de la restauration collective avec un produit local », résume Yves Fantou, même si L’Ejendu n’a pas vocation, à terme, à n’être vendu qu’en Bretagne.

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