Face à l’inflation et au risque de dégradation des menus et de ruptures qui en découle, les différents maillons de la restauration collective ouvriront la 7e édition du salon Restau’co avec la signature d’un appel : "il faut sauver la restauration collective".
Après la mise en place de premières sessions de réflexion sur le sujet dès décembre 2021, face à la concrétisation du phénomène, en février dernier, des représentants de la Fnsea, de la Coopération agricole, du GECO, de la CGI, du SNRC, du SNERS et de Restau’co avaient souhaité porter le sujet à la connaissance du grand public en lançant un cri d’alerte par le biais d’une tribune publiée lors du Salon international de l’agriculture. "4 mois plus tard, la situation s’est encore dégradée et les conséquences tant redoutées- altération
des menus, ruptures - commencent à se manifester...", indiquent Restau'Co.
En milieu scolaire, la totalité des budgets auront été consommés à la mi-septembre
" Pour 40 centimes manquants par repas, la restauration collective, est empêchée dans son rôle social. En milieu scolaire, la totalité des budgets auront été consommés à la mi-septembre. Si aucune action n’est engagée, les cantines ne pourront plus assurer leur service normalement durant le dernier trimestre, ce qui serait dommageable pour de nombreux enfants et adolescents dont l’équilibre alimentaire repose principalement sur le repas pris à l’école. La conséquence de cette difficulté budgétaire est dégradation de la qualité des achats : moins de produits bio, labellisés ou français, moins de diversité, moins de choix... Une direction qui va à l’encontre de la trajectoire de progrès souhaitée par les pouvoirs publics et qui balaie tous les efforts réalisés durant ces dernières années", déclare Sylvie Dauriat, présidente de Restau'Co.
