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Hauts-de-France : Aprobio veut faire germer plus de projets

La structuration des filières est l’un des quatre axes de développement d’Aprobio. L’association nordiste cherche à se renforcer.

Grégoire Dupont, président d'Aprobio, a appelé de ses voeux le 3 avril à une coopération renforcée entre tous, notamment avec les chambres d'agriculture.
© Thierry Becqueriaux

Aprobio va s’engager pleinement dans les filières bios des Hauts-de-France. Si la fusion des régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie a contraint les différentes structures en lien avec le bio à se réorganiser progressivement, la signature du plan bio régional en février dernier a désormais tracé les voies de développement pour 2017-2021. Grégoire Dupont, président d’Aprobio, voudrait profiter de cette nouvelle étape pour renforcer le côté interprofessionnel de l’association créée en 1994 et appelle de ses vœux à « une coopération renforcée entre tous, notamment avec les chambres d’agriculture ».

En conviant Philippe Lassalle Saint-Jean et Jérôme Cinel, respectivement président et directeur d’Interbio Nouvelle-Aquitaine * à son assemblée générale du 3 avril dernier, il montrait l’exemple à suivre. Même s’il juge le chemin encore très long pour y parvenir.

Un nombre d’adhérents encore insuffisant

Le président d’Aprobio juge le nombre de ses adhérents insuffisant : ils ne sont en effet que 50 dont 15 distributeurs, 14 transformateurs et 9 producteurs. C’est peu comparé aux 220 adhérents d’Interbio Nouvelle-Aquitaine, dont 50 coopératives, 140 entreprises privées et 13 Gab représentant 3 500 producteurs et 70 % de l'agriculture bio régionale. Aprobio voudrait également mettre en place une charte qui puisse définir les valeurs communes entre adhérents et accroître le niveau de prestations (formation) pour diminuer notamment la part des subventions dans son budget annuel (340 000 euros par an).

Réflexions autour des filières brassicole et laitière

Son objectif prioritaire consiste surtout à mieux structurer les filières régionales à l’image de ce qu’Aprobio a entrepris dans la filière céréales-panification avec la création du pain Ptinor en 2014. C’est ainsi que l’association travaille actuellement à la filière brassicole (houblon et malt artisanal) et réfléchit à de nouvelles filières comme les compotes, la filière lait (yaourts…) en s’appuyant, entre autres, sur le travail réalisé en restauration collective.

Aprobio s’est montré également très intéressé par le projet d'Interbio Nouvelle-Aquitaine concernant le concept « territoire bio engagé ». Les territoires qui consacrent 8,5 % de leur surface agricole utile (SAU) au bio ont droit à ce label affiché notamment à l’entrée des villages. Aujourd’hui, 107 collectivités et établissements sont labellisés en Nouvelle-Aquitaine.

* Interbio Nouvelle-Aquitaine est la nouvelle interprofession bio des anciennes régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin.

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