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Hausse rapide en cette fin de demi-campagne

© Remi Jouan

Alors que l’on va entrer dans la trêve des confiseurs, les marchés du blé retrouvent des prix au plus haut niveau depuis deux mois, des deux côtés de l’Atlantique. Les bonnes exportations américaines ont fortement contribué à ce mouvement haussier. Le dernier appel d’offres égyptien emporté majoritairement (180 000 t et 60 000 t pour l’Ukraine) à des prix en hausse confirme la baisse de compétitivité de l’origine mer Noire. Si les États-Unis se présentent comme les premiers bénéficiaires d’une moindre pression russe, un vent d’optimisme souffle sur le marché français qui confirme son dynamisme à l’exportation dans un contexte européen très en retard par rapport à 2017.

Le marché physique a suivi Euronext, lui-même tiré par Chicago. Les primes ont progressé et l’on cote ce matin, 204 € rendu Rouen (+5 € en une semaine). Bien que concurrencée par l’origine mer Noire, l’orge affiche, après cinq mois de campagne, des sorties vers les pays tiers en hausse de quelque 30 % sur un an et les prix suivent la progression du blé. Le maïs, pris dans la spirale haussière se raffermit sans changement des fondamentaux. La chute des estimations de semis de colza avait déjà été prise en compte par les opérateurs et les prix ont tout juste marqué un coup d’arrêt à la baisse hier, en clôture sur Euonext.

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