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Faire appel à un intermédiaire, spécialisé

Birgit Uetz, gérante d'Actibio.
© DR

Pour sécuriser leurs approvisionnements en matières premières et ingrédients bios, certains industriels agroalimentaires ont recours à un intermédiaire, une société spécialisée dans le sourcing et la commercialisation de ces produits. « Nos clients viennent nous voir avec des attentes très différentes. Certains nous demandent de les dépanner, car leur fournisseur habituel a une rupture sur un produit. D’autres sont des entreprises conventionnelles qui veulent développer une gamme bio, ou encore des créateurs d’entreprise qui se lancent dans la transformation bio », explique Birgit Uetz, gérante d’Actibio, un fournisseur d’ingrédients biologiques pour les professionnels de l’agroalimentaire, des compléments alimentaires et des cosmétiques. Externaliser cette étape de sourcing présente plusieurs avantages pour les industriels. « Déjà, c’est un gain de temps indéniable, détaille Birgit Uetz, il faut aussi savoir à qui s’adresser lorsque l’on recherche un ingrédient bio. Une entreprise venant du conventionnel peut avoir du mal à trouver des fournisseurs bios car ce sont deux filières parallèles très différentes. »

L’avantage prix

Un autre avantage indéniable est le prix de ces ingrédients, car l’intermédiaire pourra négocier des prix plus intéressants grâce à un volume d’achat important. Enfin, les sociétés spécialisées dans la recherche de fournisseurs d'ingrédients bios mettent en avant le côté plus sécurisé des approvisionnements. « Nous avons des contrats avec les producteurs, nous faisons des réservations dès le début de la récolte ou lors de la mise en culture pour être sûrs d’avoir la matière première. Grâce à nos contacts privilégiés et à la veille, nous sommes généralement au courant des ruptures au plus tôt et nous pouvons agir rapidement pour acheter les matières premières disponibles ou chercher de nouvelles sources d’approvisionnement », indique la directrice. « Nous avons eu l’exemple cette année avec la lentille bio. La production française était trop faible, donc nous nous sommes tournés vers notre fournisseur canadien, et nous avons pu proposer des lentilles à nos clients », illustre-t-elle.

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