Des repas vegan, un droit fondamental ? Ce que ça changerait
Un activiste antispéciste et son avocat à la Cour européenne des droits de l’Homme demandent de reconnaître l’antispécisme comme une conviction protégée, et l’accès à une nourriture végétale comme un droit fondamental.
Un activiste antispéciste et son avocat à la Cour européenne des droits de l’Homme demandent de reconnaître l’antispécisme comme une conviction protégée, et l’accès à une nourriture végétale comme un droit fondamental.
Un activiste antispéciste a été placé en détention préventive en 2018 (accusé de dommages à la propriété et de manifestations non déclarées). Emprisonné pendant 11 mois, il n’a pas eu accès à des repas vegans malgré ses demandes répétées auprès de l'administration pénitentiaire, ce qui l’a conduit à devoir jeûner régulièrement. Le jeune homme et son avocat recourent à la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Ils demandent que l’antispécisme soit reconnu comme une conviction protégée, et l’accès à une nourriture végétale comme un droit fondamental.
Ce que ça changerait dans les hôpitaux et les prisons
Les pratiques religieuses sont pris en compte dans ces lieux placés sous la responsabilité de l’Etat, les vegans estiment que l’antispéciste, un choix philosophique et éthique, doit y être considéré au même niveau.
L’association végétarienne de France a lancé un crowdfunding pour rémunérer l’avocat en charge de l’affaire, Maître Olivier Peter, spécialisé dans la défense des droits humains fondamentaux. Sitôt lancé, le crowdfunding a atteint 79 % de son objectif de 10 000 euros, il lui reste 18 jours.