Les dernières extensions d’une capacité de 28 800 tonnes dataient de 2009. « Mais aujourd’hui, nous sommes un peu à l’étroit », explique Laurent Bué de Sica Nord-Céréales. Dans la foulée, il précise que le troisième terminal céréalier français a investi 17 millions d’euros durant les cinq dernières années (dans un deuxième portique de chargement, séchoir, nettoyeur…). Si au bout de 33 années d’activité, les capacités de stockage sont passées de 27 000 à 330 800 tonnes, elles devraient encore s’accroître de 120 000 t, passant de 330 800 à 450 800 t. « Nous allons récupérer le linéaire de quais situés en face des silos verticaux, ce qui nous permettra d’accueillir des bateaux de 63 000 à 100 000 t », poursuit-il.
Une partie de la darse sera comblée et trois silos à fond plat de 40 000 tonnes de capacité chacun seront construits. Ils permettront d’accroître l’allotement des céréales destinées à l’exportation tout comme la réception de nouveaux trafics à l’importation. La Sica Nord-Céréales compte bien en effet accroître ses importations de maïs à destination des amidonniers des Hauts-de-France ou toutes autres matières premières comme des pellets de bois ou des engrais. « Plutôt que d’aller chercher des engrais dans les ports belges voisins en partant à vide des Hauts-de-France, les collecteurs devraient pouvoir conduire leurs céréales à Dunkerque et revenir avec des engrais dans leurs barges », explique de son côté Joël Ratel, directeur général de la Sica.
Les amidonniers régionaux (Roquette, Tereos), qui commencent notamment à importer du maïs via Dunkerque, pourraient également exporter des produits finis via Dunkerque.
