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Bovins
Des disponibilités attendues limitées en broutards

Les stocks de mâles de races allaitantes sont actuellement limités, ce qui devrait se traduire par un marché très fluide ces prochaines semaines. À l’export, c’est toujours l’Italie qui reste le débouché phare pour la France.

Certes, au 1er septembre, le stock de mâles de races allaitantes de 6-12 mois progressait de 2,5 % par rapport à l’an dernier, mais il reste 6,5 % sous son niveau de 2017, selon les données de l’Idele. Quant aux mâles de 0-6 mois, ils sont 6,5 % de moins que l’an dernier, du fait de la baisse des naissances, en partie liée à celle du nombre de femelles. Les sorties ne devraient donc pas se bousculer sur le marché du maigre dans les mois qui viennent, ce qui, selon l’Idele, pourrait conduire à une stabilisation des prix. La demande des engraisseurs français est restée mesurée et prudente ces dernières semaines, dans un contexte de marché morose du jeune bovin et de disponibilités fourragères limitées.

Les envois vers l’Italie restent toniques et ceux vers l’Algérie grimpent

La consommation de viande bovine est plutôt dynamique en Italie, ce qui se traduit par une bonne tenue de nos envois de broutards à travers les Alpes, qui ont ainsi progressé de 3,8 % sur les sept premiers mois de l’année, tandis que le débouché espagnol se contractait (-9,5 %), rapporte Agreste. Le marché algérien tient ses promesses, malgré les troubles politiques. 34 000 animaux y ont été envoyés en sept mois, soit une hausse de 57 % par rapport à 2018. À noter, le mois d’août a été noir pour les opérateurs français, un arrêt ministériel limitant les transports d’animaux à la suite de la canicule.

Au niveau européen, l’évènement majeur de l’année restera les turbulences du marché turc, entre crise économique et politique. Les achats de ce pays ont plongé, entraînant une chute de 16 % des exportations en vif de l’Union européenne vers les pays tiers cette année, selon les estimations de la Commission européenne.

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