Des acteurs de la restauration collective remettent leurs propositions à l’Elysée
Restau’Co et la Fondation pour la Nature et l’Homme, accompagnés de la Fnab, la FCPE, Manger Bio Ici et Maintenant, UNCPIE, la FMGF et le marché international de Rungis ont présenté le jeudi 14 décembre à l’Elysée leur « contrat pour une restauration collective responsable ». Partageant l’objectif du président de la république « d’introduire 50% d’aliments durables (bio, labélisés, locaux) en restauration collective en 2022 », les organisations font toute une série de propositions et de recommandations. Pour accompagner la transformation de la restauration collective, les 8 organisations réclament : une obligation d’apprentissage dans la fonction publique, une prime de conversion des cantines au bio (via un plan d’investissement d’avenir), ou encore de revoir le statut du cuisinier dans la fonction publique. Pour faciliter l’achat de produits responsables, elles demandent d’adopter une proposition de loi qui se donne un horizon de 50% d’aliments durables en restauration collective d’ici à 2022 dont 30% de produits bios, ou d’augmenter les seuils des marchés publics de 25 000 à 40 000 euros. Créer un observatoire de la restauration collective responsable, adapter le cahier des charges « fait maison » à la restauration collective ou encore rendre la gestion et l’évaluation du gaspillage alimentaire obligatoire avec un outil informatique au niveau national font partie des autres propositions.