Début de la deuxième partie de campagne dans la fermeté
Malgré la trêve des confiseurs, les séances de marchés à terme supprimées ou raccourcies, les marchés céréaliers n’auront pas sombré dans la léthargie. En reprenant leur activité, coopératives, OS, courtiers vont trouver une conjoncture animée et des cours généralement haussiers. A l’origine de ces mouvements : détente des relations commerciales sino-américaines, taxation des exportations argentines, fermeté des prix russes, inquiétude sur l’état des cultures en Europe, et en ce qui concerne l’Hexagone, les problèmes logistiques imposés par les grèves aux transports ferroviaires et aux chargements portuaires. Mais les embarquements à Rouen du 26 décembre au 1er janvier donnent une idée de l’intense activité d’export : 125 000 t de blé vers l’Algérie, 53 000 t vers la Chine, 23 000 t à destination de Cuba, 45 000 t d’orge pour le Qatar, 20 000 t vers le Maroc, après les gros chargements à destination de la Chine et de l’Arabie saoudite, la semaine précédente. La forte demande à l’export soutient donc les prix. En revanche, le maïs français reste hors-jeu face à la concurrence du maïs ukrainien et ses prix stagnent.